« Trump appartient à une catégorie très rare : les gens qui ne s’améliorent pas et qui deviennent pires », Nicolas Sarkozy

A l’occasion d’une conférence de presse le mercredi dernier à laquelle il a été invité pour opiner sur l’actualité internationale devant les cadres du groupe de BTP Altrad Altrad, l’ancien chef d’Etat français Nicolas Sarkozy s’en est violemment pris au chef de l’Etat américain Donald Trump. Il s’est également prononcé sur le mouvement des Gilets jaunes et le Brexit.

Alors qu’il était invité à donner son point de vue sur l’actualité internationale, l’ex-chef d’Etat français Nicolas Sarkozy a sans langue de bois peint en noir la personnalité de l’actuel locataire de la Maison Blanche, qu’il a eu l’aubaine de rencontrer lors des cérémonies de commémoration du 11 septembre.

« Je peux pas, moi. C’est trop. Je respecte le vote des Américains. Mais c’est trop, quand même (…). Trump appartient à une catégorie très rare : les gens qui ne s’améliorent pas et qui deviennent pires », a lancé Nicolas Sarkozy cité par actu.orange.fr.

Poursuivant dans sa déclaration, Nicolas Sarkozy a livré ses quatre vérités les plus amères sur le mouvement des gilets jaunes qui prévaut en France actuellement.

« M. Macron fait ce qu’il peut et je veux aider mon pays, je ne le critiquerai nullement», a-t-il froidement déclaré avant d’ajouter : «Il a moqué le grand débat national qui doit conclure par le haut cette crise  Nous sommes à l’arrêt. Le monde accélère à une vitesse stupéfiante et nous, non seulement nous sommes à l’arrêt, mais nous reculons. Là, on va discuter, on va demander l’avis aux gens dans la rue pour faire quelque chose. Avec ça, vous ne ferez plus rien ! Si pour faire quelque chose tout le monde doit être d’accord, restez couchés, parce que personne n’est jamais d’accord », a-t-il ajouté sans prononcer une seule fois le mot « gilets jaunes », précise la même source.

Il a par ailleurs affirmé que le Brexit « est une folie qui n’a aucun sens » dans le contexte de la mondialisation. Nicolas Sarkozy a ajouté avoir « proposé au président Macron de mettre sur la table un nouveau traité européen », rapporte actu.orange.fr .