Bénin – ICC-Services: Séverine Lawson et Nicaise Fagnon attendus à la Criet ce jour

Fortement réclamée par l’opinion publique, la déposition de Séverine Lawson sera une réalité dès ce lundi. L’agent judiciaire du trésor au moment des faits sera écouté par les juges de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) dans le cadre du procès Icc-services.  Elle y a été convoquée pour ce jour, au même titre que l’ancien ministre des transport, Nicaise Fagnon.

L’agent judiciaire du trésor au moment des faits sera à la barre ce 14 janvier 2019. De par le rôle qu’elle a joué dans la gestion de la crise, les déposants, curieux de savoir la suite donnée aux biens saisis chez les accusés, pourraient enfin avoir des réponses à leurs préoccupations. Selon certaines personnes qui suivent de près ce procès, Séverine Lawson, en tant que présidente de la commission de suivi et de gestion des structures illégales de collecte de fonds et de placement d’argent, pourrait être en mesure de situer la Cour sur la gestion faite des biens saisis et qui devraient servir au remboursement des spoliés.

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Pour le cas de l’ancien ministre Nicaise Fagnon, sa convocation devant la Criet est mue des suites des propos de Monsieur Guy Akplogan, principal promoteur de la structure ICC-Services qui a affirmé qu’il donnait gracieusement 5 Millions de francs CFA tous les vendredis pendant au moins deux mois au ministre des transports d’alors à qui il a été confié par le président Yayi Boni dans le cadre du dossier de construction de l’aéroport de Tourou. « Je suis allé en personne deux fois au moins dans son bureau à Cotonou pour lui donner l’argent« , avait rassuré Guy Akplogan.

Des propos aussitôt démentis par Fagnon qui s’est dit être prêt à se présenter devant la Criet pour laver son honneur. « Ils ont tiré à terre. La construction de l’aéroport de Tourou avait déjà été attribuée à l’entreprise Colas un an avant ma nomination. Ce ne sont que de fausses allégations et nous répondrons au moment opportun », avait-t-il écrit. Sa présence devant la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme était donc nécessaire pour permettre à la cour de confronter les dépositions.

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