Bénin – Procès Icc-Services: un accusé veut « cogner » Pascal Irénée Koupaki et Cie

Dans le cadre du procès Icc-Services ouvert devant la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET), un autre accusé a été écouté à la barre ce vendredi 11 janvier 2019. Il s’agit du sieur Clément Sohounou, ex-chef agence de Icc-Services à Lalo.

Invité à la barre, Clément Sohounou évoque les relations qu’entretenaient les promoteurs de Icc-Services avec les autorités. A l’en croire, cette collaboration était très bonne et c’est d’ailleurs ce qui l’a motivé à s’investir dans le système. C’est pourquoi l’homme s’étonne de constater que ces dernières tentent de se tirer d’affaire.

Selon Clément Sohounou, toutes les autorités ministérielles qui sont passées à la barre ont fait économie de vérité. Il ne trouve rien de concret dans les dires des ministres et serait même prêt à les « cogner ». « Si ce n’est pas à cause de votre loi, j’allais les cogner », a-t-il affirmé. Voyant que l’accusé est visiblement contre les déclarations des ministres, la Cour l’a invité a apporté sa part de vérité  sur les aspects abordés par ces derniers. Mais Clément Sohounou s’est juste contenté d’évoquer les promesses de mise en liberté faites à leur endroit par certaines autorités.

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L’autre pan de l’interrogatoire de Clément Sohounou c’est la source de sa richesse. En effet, les biens mentionnés au nom de ce dernier par la commission d’enquête n’ont pas laissé indifférent la Cour. Interrogé sur la source de cette richesse, l’accusé retrace son parcours. On retient de sa déposition qu’il a été pendant plusieurs années menuisier, pâtissier, vendeur de télévision, avant de se retrouver dans la structure Icc-Services en tant qu’agent de liaison.

Selon ses dires, il était payé à 12.000 FCFA en tant que vendeur de télévision. Mais lorsqu’il a été récupéré par les patrons de Icc-Services, il gagnait au début 30.000 FCFA. De simple agent de liaison, Clément Sohounou est devenu chef agence Lalo et était payé à 150.000 FCFA. Après deux ans de service dans la structure de placement de fonds, Clément Sohounou reconnait qu’il est propriété des biens listés dans le rapport de la commission d’enquête, mais avec quelques nuances. A l’en croire, il y a des biens retenus par la commission et qui ne lui appartiennent pas. Les véhicules « bâchés », pressing, hôtel, parcelles et boutiques sont pour lui, mais il y a des maisons identifiées qui ne l’appartiennent pas.

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