Bénin Vitalor Ligue 2 : joueurs sans salaires et primes, le S.O.S d’un entraîneur de club

Au terme du match à score de parité 1-1 entre l’UNB et Dynamo de Parakou, ce samedi 12 janvier 2019, Médard Totin, entraîneur de l’équipe  Universitaire a fait d’effroyables déclarations sur les conditions de vie des joueurs. L’homme a profité de la tribune de la presse pour lancer un SOS aux personnes de bonne volonté.

Plusieurs clubs de Ligue 1 et 2 affichent un spectacle désolant en ce qui concerne le financement des ressources humaines leur servant de base pour l’existence de leurs écuries. Vues comme des entreprises sous d’autres cieux, certaines équipes au Bénin font jouer des joueurs sans que des responsables ne se soucient du minimum à leur apporter. Sachant que ce sont eux qui fournissent l’effort et prennent des risques pour donner vie aux clubs, c’est, à la limite, « avilissant ».

L’entraîneur de l’UNB est à louer pour avoir eu le courage de dire avec la manière ce que vivent les joueurs de son club. Ce qu’il a lui-même commenté de  » difficile ».  » C’est très difficile, car sans salaires, sans primes, on ne peut que faire ce qui (…) est possible ». Un match à score de parité qui vient mettre un terme à cinq défaites de suite. Il a invité au micro d’un confrère présent, les mécènes à venir sauver l’UNB FC qui souffre malgré les efforts de l’Ensemble Sportif des Étudiants (Ese).

On est donc tenter de se demander quel a été le cahier des charges signé par les responsables de clubs ? Les statuts et règlements de la Ligue ont-il prévu le salaire de base des joueurs évoluant en Ligue 1 et 2 ? Pourquoi ? 

La Fédération béninoise de Football dirigée par Mathurin de Chacus doit prendre ses responsabilités.

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