Bénin-vulgarisation des blocs de la mouvance: les propositions de Narcisse Tomety à Talon

La campagne de vulgarisation des deux blocs de la mouvance, Progressiste et Républicain laisse à désirer. C’est ce que pense le Professeur Narcisse Tomety qui invite le chef de l’Etat à revoir la composition des équipes de vulgarisation.

Pour l’ancien Directeur de l’école de la nouvelle conscience, Simon Narcisse Tomety, les premières sorties des blocs progressiste et républicain font trop référence au Président Talon et ne donnent pas l’impression que les vulgarisateurs sont eux-mêmes convaincus des idéologies prônées. “Actuellement, nous avons l’impression que le président de la république est l’idéologie vulgarisée”, déplore-t-il avant de souligner qu’un parti naissant de cette envergure ne devrait pas privilégier des communicateurs qui, à l’en croire, en font un peu trop. “Certains communiquent comme du temps du régime passé avec un excès de folklorisation et de théâtralisation”, fait constater Narcisse Tomety.

Il suggère alors au chef de l’Etat, Patrice Talon de revoir la composition des équipes de vulgarisation avec un meilleur brassage des nationalités, une fiche de communication qui encadre mieux le discours et des visages un peu neufs. Il propose aussi que l’apparition sur la ligne de front des personnes dont le passé et le présent n’honorent pas la rupture soit limitée.

Narcisse Tomety invite les soutiens de Patrice Talon à la patience

Toujours dans la même veine, le Professeur Narcisse Tomety invite le chef de l’Etat à siffler à la fin de la récréation. “Je vous suggérerais d’interdire qu’on parle de vous en phase de vulgarisation des deux blocs même si les Béninois savent qu’ils sont tous deux vos préférences”, a-t-il laissé entendre. Il invite aussi les soutiens de la rupture à attendre la campagne électorale sinon l’indice de recevabilité sera très faible dans l’opinion avec un taux de perte de charge de 60 à 90 %. Car, souligne-t-il, peu de gens comprendront ce qui différencie un républicain d’un progressiste.

On ne retiendra que le baobab, le cheval, le président Talon et les visages des fils du terroir”, insiste-t-il avant de conclure que “Si la réforme du système partisan se limite à ça, on est obligé de recourir à la corruption électorale pour expliquer aux électeurs que la réforme politique c’est aussi faire à l’ancienne”

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