Francophonie: Louise Mushikiwabo officiellement investie à la tête de l’OIF

L’ancienne ministre rwandaise des Affaires étrangères succède à la Canadienne Michaëlle Jean à la tête de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) dont elle est désormais la nouvelle secrétaire générale.

Louise Mushikiwabo a été investie pour quatre ans lors d’une cérémonie de passation, à laquelle la presse n’était pas conviée, avec la sortante au siège parisien de l’OIF, qui compte 88 États et gouvernements, soit près de 300 millions de francophones. «Nous travaillerons dans un esprit de solidarité et de dialogue permanent afin de répondre efficacement aux priorités de nos chefs d’État et de gouvernement», a déclaré Mme Mushikiwabo, citée dans un bref communiqué de l’OIF.

Dans un communiqué, la France s’est déclarée « convaincue » que Mme Mushikiwabo « saura donner une nouvelle impulsion à l’OIF, acteur important de la diffusion de la langue française et des valeurs francophones en faveur de la paix, de la démocratie, des droits de l’Homme et de l’égalité entre les femmes et les hommes ».

« L’OIF se trouve à une période charnière et la France souhaite l’accompagner dans ses transformations à venir », poursuit un communiqué du ministère français des Affaires étrangères.

« Alors que le nombre de francophones augmentera fortement dans les années à venir, l’OIF aura pour défi de renforcer la place de la langue française comme langue majeure d’échanges et de communication et de lui donner un nouvel élan comme langue des affaires », estime le ministère.

Cette Rwandaise, dont la famille a été tuée dans le génocide de 1994, a été élue, le 12 octobre 2018, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie. Diplomate éprouvée qui sait se montrer accommodante, Louise Mushikiwabo, 57 ans, reste une femme de fer qui, depuis neuf ans, porte la politique extérieure du président rwandais.

Louise Mushikiwabo est la quatrième secrétaire générale de la Francophonie, après Michaëlle Jean (2015-2018), le Sénégalais Abdou Diouf (2003-2014) et l’Egyptien Boutros Boutros-Ghali (1998-2002).

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