164 nigérians rapatriés de Libye et deux trafiquants arrêtés

Vendredi 22 février, deux présumés trafiquants d’êtres humains, ont été appréhendés pour trafic de ressortissants Nigérians en Libye, avec la promesse de les emmener en Europe, rapporte l’agence de presse nigériane (NAN).

Les suspects (non divulgués) ont été appréhendés, après avoir été identifiés par leurs victimes, lors du profilage de 164 Nigérians, qui sont rentrés volontairement du pays instable d’Afrique du Nord. Ibrahim Farinloye, porte-parole de l’Agence nationale de gestion des urgences (NEMA), zone Sud-Ouest, a confirmé cette nouvelle aux journalistes à Lagos. Farinloye a déclaré que, les trafiquants présumés avaient été remis aux responsables de l’Agence nationale, pour l’interdiction de la traite des personnes (NAPTIP) pour complément d’enquête. Selon lui, les deux hommes faisaient partie du nouveau groupe de 164 rapatriés, arrivés dans l’aile cargo de l’aéroport international Murtala Muhammed, à Lagos, vendredi dernier.

Il a ajouté que, les Nigérians avaient été pris en charge, par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Union européenne (UE), dans le cadre du programme d’Assistance aux rapatriés volontaires, qui prendraient fin en avril 2020. Farinloye a déclaré que «les rapatriés ont été amenés à bord d’un avion affrété Boeing 737-800 d’Al Burag Airline portant le numéro d’enregistrement 5A-DMG. Après le profilage, les rapatriés comprenaient 71 femmes adultes, 17 enfants de sexe féminin et six nourrissons de sexe féminin. Il y avait également 55 adultes de sexe masculin, 13 enfants de sexe masculin et deux nourrissons de sexe masculin. Parmi eux, se trouvaient trois rapatriés avec des cas médicaux et une femme enceinte qui était en travail à son arrivée au Nigeria. »

« Vous êtes le mieux placé pour raconter l’histoire »

Il a conseillé aux rapatriés, de rester concentrés sur le fait de commencer une vie positive, avec les abondantes ressources disponibles au Nigeria, plutôt que de rechercher les pâturages plus verts et insaisissables en dehors du pays. Le porte-parole a déclaré que, bien que c’était leur droit de chercher de meilleurs moyens d’existence à l’extérieur du pays, ils devaient toutefois veiller à suivre des processus qui ne mettraient pas leur vie en danger. «Vous êtes tous partis et heureusement êtes revenu vivant et vous êtes le mieux placé pour raconter l’histoire à ceux qui aspirent encore à entreprendre de tels voyages. Vous devez aider le gouvernement à endiguer la menace de la traite, en donnant des informations aux agences gouvernementales qui vont protéger votre identité et votre sécurité. Les trafiquants ne sont pas des fantômes; vous les connaissez et vous devez sauver d’autres jeunes de la victime », a-t-il déclaré.

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