1er conseil des ministres d’Ali Bongo: une pluie de limogeages, une série de nominations
Mardi 26 février 2019, à Libreville au Palais du Bord de mer, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a présidé, un conseil des ministres, le premier depuis son accident vasculaire cérébral (AVC) du mois d’octobre dernier survenu en Arabie Saoudite. Un conseil des ministres soldé par une série de limogeages.
Ali Bongo, qui a regagné son pays dimanche dernier, a poursuivi mardi 26 février son tour de la capitale en voiture pour saluer ses compatriotes. Après la rue où il n’est pas descendu de sa voiture, le chef de l’Etat gabonais est retourné au palais présidentiel pour présider son tout premier Conseil des ministres depuis ses ennuis de santé.
📸Photos du jour : Le chef de l’État et les membres du gouvernement à l’occasion du Conseil des ministres.
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— République Gabonaise (@PresidenceGA) February 26, 2019
La récréation est terminée, retour à la normale
Pour la reprise en mains des affaires de la République, Ali Bongo a fait le ménage aussi bien à la présidence que dans l’administration publique. Son influent homme de main, le coréen Me Sang Chul Park a été débarqué après trente-cinq ans de service. Maître de Taekwondo, Park est arrivé au Gabon alors qu’Ali Bongo Ondimba était âgé de 16 ans et avait été affecté à sa sécurité par son prédécesseur de père, Omar Bongo Ondimba. Me Park était considéré comme un père pour chef de l’Etat.
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Sayid Obeloko, un autre proche du chef de l’Etat a été limogé du poste de directeur général de l’Office et rade du Gabon (OPRAG), la société chargée de la gestion des ports du pays.
Plusieurs cadres de la présidence sont remerciés. Liban Soleman, homme fort durant le premier mandat, est envoyé en Arabie saoudite comme ambassadeur. Les nominations ont aussi touché les régies financières et certaines entreprises fleurons de l’économie du pays.
Certaines sociétés publiques et agences ont été purement dissoutes. Il s’agit notamment du Conseil gabonais des Chargeurs dont les attributions ont été affectées à l’OPRAG.
D’autres entités ont été aussi liquidées, notamment le Fonds national d’aide sociale (FNAS), le Comité de privatisation qui avait pour mission le suivi de privatisation des entreprises au Gabon.
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