Candide Azannaï: « je ne reculerai pas, tant qu’ils n’auront pas reculé »

C’est avec un ton de fermeté, que le président du parti Restaurer l’Espoir, porte parole de la coalition des forces politiques de l’opposition s’est adressé au président Talon et l’ensemble de ses soutiens politiques sur les risques qu’ils courent s’ils ne revoient pas leur position.

En marge de la déclaration qu’il a lu devant les professionnels des médias au nom de toutes les forces de l’opposition, le ministre Candide Azannaï s’est personnellement adressé au chef de l’Etat, le président Patrice Talon, à ses soutiens politiques et aux institutions qui l’accompagnent. En effet, à travers des menaces à peine voilées, le numéro 1 du parti « Restaurer l’Espoir » estime que sa présence au sein des leaders de l’opposition vise « à donner un signal fort » au président de la république.

[su_heading size= »17″]A lire aussi:Bénin: les blocs républicain et progressiste n’existent pas, selon Candide Azannaï [/su_heading]

Comme pour montrer qu’il n’est pas en train de plaisanter, le philosophe logicien a utilisé une allégorie pour faire percevoir la gravité avec laquelle il attire l’attention de la mouvance présidentielle sur les exigences des forces de l’opposition pour débloquer le processus électoral en cours.

« …Je n’aime pas les équivoques, vous savez, je vous ai toujours dit que, je suis un homme qui n’aime pas me promener avec le compas et le rapporteur, ce sont des instruments de finesse, qui peuvent être des instruments de tromperie, mais j’aime la règle droite et l’équerre, ce sont les instruments de rigueur et de droiture. » affirme-t-il.

Des menaces assez claires, pour demander au gouvernement de se détourner de toute voie de tromperie ou de roublardise pour faire les choses, conformément aux lois de la République. Pour Candide Azannaï, si le gouvernement s’entête et fonce droit dans le mur, il en subira toute la responsabilité. Je suis un homme très organisé et averti » prévient le ministre Candide Azannaï qui atteste au gouvernement de la rupture et à son chef qu’il ne prononce pas des paroles en l’air.

[su_heading size= »17″]A lire aussi:Bénin – Législatives 2019: les exigences de l’opposition pour une élection transparente [/su_heading]

« …Ce que je dis, je vais l’assumer, tout le monde me connaît pour ça, je ne reculerai pas, tant qu’ils n’auront pas reculé et laissé passer la loi. » avertit-il.

A le croire, le processus actuel tel qu’il est, conduit à la violation du code électoral, qui a prévu les pièces à fournir pour la validité de sa candidature.  » Si la loi passe, je vais me retirer, mais s’ils veulent tordre le cou à la loi, j’irai au secours de la loi et au secours de l’intérêt général »; conclut-il.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus