Bénin: « La clinique electorale » est une initiative inopportune, selon Orden Alladatin

Afin de réunir les acteurs politiques, les juristes et les personnalités de la société civile autour des dispositions à polémiques de la loi portant charte des partis politiques et du nouveau code électoral, l’association béninoise de droit constitutionnelle (ABDC) du professeur Joël Aïvo a initié « La clinique électorale ». Une initiative que l’honorable Orden Alladatin juge inopportune.

L’association béninoise de droit constitutionnelle (Abdc) a lancé le Jeudi 14 Février 2019, une initiative dénommée « Clinique électorale ». Selon le géniteur de cette initiative, le professeur Joël Aïvo, la clinique électorale est une initiative de diagnostic  des outils légaux pris au parlement par les députés. Mais à peine née, l’opportunité ou non de cette initiative cristallise déjà les débats.

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Après s’être interrogé sur l’utilité de la création de la clinique électorale lors du lancement des activités le 14 Février 2019 autour de l’article 242 du code électoral qui fait actuellement débat, l’élu de la 16è circonscription électorale, l’honorable Orden Alladatin Continue de croire à l’inopportunité de cette initiative. Invité ce Dimanche 17 février 2019 dans l’émission socio politique « Carte sur table » de Océan fm, le député membre de la commission des lois estime qu’il ne voit pas l’opportunité de cette initiative à quelques jours des élections électorales. Il a déploré la cristallisation qui est faite autour de l’article 242 du code électoral lors des débats au siège de l’Abdc. Pour lui, le code électoral est une loi qui a suivi les procédures normales jusqu’à son adoption par les députés et promulguée par le président de la République. Dès lors estime-t-il, elle ne devait plus faire objet de débat. Pour l’ex-acteur culturel devenu homme politique, l’Abdc en tant qu’association devait plutôt travailler à la vulgarisation de cette loi au lieu d’entretenir des débats autour.

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Il est légitime, explique-t-il, que les gens cherchent à comprendre des dispositions de la loi. Des efforts d’explication seront faits dans ce sens, précise-t-il. « Mais ceux qui ne sont pas d’accord avec l’article 242 et estiment qu’il faut l’enlever, on ne pourra rein pour eux puisque la loi est votée et promulguée » conclut-il.

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