Bénin – Nomination des doyens: Joël Aïvo s’indigne et annonce une rude bataille

Le gouvernement a procédé en son conseil des ministres du mercredi 30 janvier 2019 à la nomination des doyens de facultés et directeurs d’écoles des universités publiques. Il s’agit d’une décision prise suite à la suspension des élections des autorités décanales comme cela se faisait par le passé. A l’instar de plusieurs autres enseignants, le désormais ex doyen de la Fadesp s’indigne face à la décision du gouvernement, mais promet se battre pour le retour de l’option démocratique.

Le professeur Frédéric Joël Aïvo n’est pas d’accord pour la nomination des doyens des facultés et directeurs d’écoles des universités. Pour lui, cette option faite par le gouvernement est un recul démocratique chèrement acquise par les universitaires. « Maintenant, un nouveau jour se lève dans notre Université. Il se lève sur les ruines de plusieurs décennies d’acquis démocratiques », a-t-il déclaré.

[su_heading size= »17″]A lire aussi : Rock Gnahoui: « la nomination des doyens de facultés ne s’est pas faite sans raison »[/su_heading]

Dans son message d’au revoir adressé aux étudiants, enseignants et personnel administratif de la Faculté de droit et de science politique (Fadesp), Frédéric Joël Aïvo a exprimé sa fierté et sa joie d’avoir été à la tête de cette prestigieuse faculté de l’université. Son satisfecit réside encore mieux dans les efforts fournis par son équipe pour l’émergence de la Fadesp. « Le mandat que vous m’avez donné a été au service d’une action énergique avec des résultats tangibles et visibles. Nous pourrions faire mieux que ça, mais voilà les résultats que les moyens et le temps nous ont permis d’atteindre ensemble », a-t-il fait savoir.

La bataille pour le retour de la démocratie dans la désignation des autorités décanales

Le professeur Frédéric Joël Aïvo s’en va, mais ne lâche pas l’affaire. Il refuse d’être passif face à ce qu’il qualifie de « recul démocratique ». « De l’endroit où je serai, avec d’autres, et nous sommes nombreux, je travaillerai à ce que cette parenthèse, ouverte le 30 janvier 2019, soit refermée le plus rapidement possible. Je me battrai pour que les idéologues de cette régression, leurs serviteurs et les bénéficiaires de ce recul démocratique soient mis en minorité afin que notre pays retourne sur le piédestal qui faisait notre fierté », a-t-il rassuré.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus