Bénin – Nomination des enseignants du supérieur: Fred Houénou tacle T. Alavo sur sa position

Fred Houénou n’est pas content des déclarations du professeur Thierry Alavo sur la nomination par le gouvernement des responsables d’établissement pour remplacer ceux qui ont été élus par leurs pairs. 

La nomination en conseil des ministres des responsables d’établissement des universités publiques en remplacement des responsables en cours de mandat électif ou en fin de mandat électif continue de nourrir la passion au sein de l’opinion nationale. Le dernier commentaire en date est celui du président du rassemblement pour une alternative progressiste (RAP), Fred Adriano Houénou, qui dans un post sur sa page Facebook tacle le professeur Thierry Alavo qui, dans un entretien accordé au média en ligne « BENIN WEB TV » affirme que les responsables élus sont plus « voraces » que ceux qui sont nommés et qui savent qu’ils doivent rendre compte à celui qui les a nommé.

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Dans sa réplique, Fred Houénou a semblé dire que la mauvaise gouvernance d’un élu ne saurait justifier le fait que son mandat soit écourté et qu’il soit remplacé par une personne qui ne soit pas l’émanation populaire mais cooptée par une seule personne.

« Si au nom de la mauvaise gestion , il faut écourter le mandat des élus et nommer d’autres à leur place , que préconisez vous de monsieur TALON car bien qu’il ait été élu à 65% par les béninois, aux yeux de bon nombres d’entre eux, sa gouvernance serait une calamité ? Peut être devrions nous le remplacer et nommer un autre à sa place ? » s’interroge-t-il.

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Pour Fred Houénou, l’identité remarquable de la démocratie réside dans le libre consentement des citoyens à se laisser diriger par les gouvernants de leur choix.Venir justifier le remplacement des responsables élus à l’université par ceux nommés par le gouvernement alors que le mandat de certains court toujours est une mauvaise réflexion; s’insurge-t-il. Selon le président du rassemblement pour une alternative progressiste, la démocratie à ses règles et c’est être démocrate que de rester dans la ligne tracée par lesdites règles. A le croire, nulle interprétation ne saurait justifier une contorsion à une règle établie et toujours en vigueur.

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