Bénin – Polémique autour du certificat de conformité: l’espoir est encore permis, selon Topanou

Depuis la notification du certificat de non conformité aux partis politiques de l’opposition par le ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, le mercure semble monter dans le camp de l’opposition. Mais pour  Victor Topanou, ancien ministre de la justice sous Boni Yayi, il n’y a pas encore péril en la demeure.

Les partis de l’opposition au régime du président Patrice Talon, le parti des forces cauris pour un Bénin émergent, le parti Union sociale libérale, le parti Restaurer l’Espoir et le parti communiste du Bénin pourront-ils participer à l’élection législative du 28 Avril prochain? La question taraude tous les esprits. Mais pour le président du parti « FUR », l’espoir est toujours permis.

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En effet, joint le Jeudi 21 Février 2019 par un organe de la place, l’ancien garde des sceaux sous le président Thomas Boni Yayi, le ministre Victor Topanou estime que l’opposition dispose toujours d’une possibilité pour revenir dans la course pour le compte des législatives du 28 Avril 2019. Le professeur du droit public estime que dans la correspondance du ministère de l’intérieur qui notifie aux partis politiques, la non conformité de leur formation politique à la loi, le ministère a pris le soin de motiver les raisons du rejet. Pour Victor Topanou, les partis politiques concernés par le problème de certificat de conformité doivent rester optimistes et procéder sereinement à la correction nécessaire d’autant plus que, poursuit-il, la correspondance du ministère de l’intérieur  ne précise pas que le certificat de non conformité est synonyme de rejet définitif du dossier de demande de conformité.

Si une fois cette étape franchie, le ministère de l’intérieur ne répond pas favorablement, indique l’ancien ministre de la justice, en ce moment, les partis de l’opposition peuvent utiliser toutes « les voix légales et même illégales » pour empêcher la tenu d’une élection sans parti d’opposition. Le ministre Victor Topanou estime qu’il serait inconcevable que dans un pays démocratique, qu’on puisse penser qu’il y ait élection sans opposition.

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