Après la libération conditionnelle de Laurent Gbagbo par la Cour pénale internationale, les tractations ont commencé pour savoir quel pays accepterait l’accueillir sur son sol. La Belgique a manifesté son accord de recevoir l’ancien président, mais selon des conditions qui continuent de faire objet de négociation avec la CPI.
Le greffe de la CPI continue depuis la libération conditionnelle de Laurent Gbagbo, de négocier avec la Belgique, qui a accepté de l’accueillir, les conditions de résidence sur son sol. Selon l’agence Belga, le porte-parole du ministère des affaires étrangères de la Belgique a indiqué que, « il s’agit d’un accord de principe, les conditions (de cet accueil) font l’objet de négociations entre le greffe de la cour et les autorités belges ». Une situation qui fait que Laurent Gbagbo et son ancien ministre Charles Blé Goudé, libéré en même temps que lui, séjournent toujours au Pays Bas.
Toutefois, il faut noter que, si les négociations sont aussi longues, cela pourrait être pour une raison spécifique ; une autre affaire attend Gbagbo en Belgique. En effet, une autre plainte, attend l’ancien président à Bruxelles. Cette fois encore, la plainte est en rapport avec une crise en Côte d’Ivoire. Elle serait relative à un présumé charnier de Yopougon en 2000, alors que Gbagbo était arrivé au pouvoir. C’est un présumé rescapé dudit charnier, Brahima Touré, qui, avec l’aide de l’ONG belge « Prévention Génocide », a déposé cette plainte, devant la justice belge contre Robert Guéï et Laurent Gbagbo pour crimes contre l’humanité au titre de la loi belge dite « de compétence universelle » de 1999, au nom de 150 plaignants, des proches de victimes. Brahima Touré avait reçu le statut de réfugié politique dans son nouveau pays d’accueil.
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