Togo – Franc CFA: un ministre de Faure Gnassingbé aborde la question

Par le biais de son compte Twitter, Gilbert Bawara, Ministre de la Fonction Publique, du Travail, de la Réforme Administrative et de la Protection Sociale du Togo, s’est prononcé ce mercredi 20 février 2019, sur la question du franc CFA, un sujet brûlant de l’Afrique Francophone.

« Les plus importantes économies africaines sont des pays disposant de leurs monnaies nationales », a twitté le ministre de Faure Gnassingbé qui appelle les uns et les autres à se départir de l’émotif et du sensationnel.

« En Afrique, et particulièrement au sein de l’UEMOA et de la CEMAC, nous ne devrions pas et nous ne devons absolument pas nous laisser distraire par de faux débats qui procèdent davantage du dogmatisme, de l’émotif et du sensationnel, concernant la question du franc CFA. Ça fait faussement panafricain et nationaliste ! », a twitté le second poids lourd du gouvernement de Faure Gnassingbé, Gilbert Bawara qui ajoute que : « Nos pays sont confrontés à de réels et sérieux défis économiques, de productivité, de transformations structurelles, de compétitive et de croissance ».

Selon le ministre togolais, la production de richesses et le niveau de prospérité restent largement en deçà des besoins et des aspirations légitimes des populations: « Aucun économiste sérieux ne peut soutenir que la monnaie, a elle tout seule, équivaut à la politique monétaire, et cette dernière n’est pas équivalente d’une politique économique encore moins d’une stratégie de croissance et de développement. Les débats et discussions sur le franc CFA sont légitimes et souhaitables ; mais les termes et les paramètres d’un débat serein sont faussés par le climat d’hystérie qui se développe, sans que de vraies solutions sérieuses, viables et solides ne soient esquissées et proposées », poursuit l’ancien ministre des affaires étrangères du Togo.

Tout en appelant à « cesser » de « dissiper nos énergies sur de fausses bonnes idées », le ministre affirme que les pays concernés par le fcanc CFA  et leurs dirigeants réfléchissent et travaillent pour renforcer les espaces d’intégration, de croissance, de prospérité et de développement.

« Les plus importantes économies africaines sont des pays disposant de leurs monnaies nationales, notamment l’Afrique du sud, l’Egypte, le Nigeria, Algérie, Angola, RDC… Donc identifions et traitons les véritables problèmes et défis », note le ministre qui conclu : « je n’ai pas de solutions, mais réfléchissons ensemble ».

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