France: il agresse sexuellement sa fille de 7 ans, car « elle ressemble trop à sa mère » (verdict)

Ce jeudi 14 février 2019, à Caen (Calvados), un père de famille a été jugé pour agression sexuelle sur sa fille. Durant deux ans, ce père s’est livré à des caresses sexuelles, sur sa fillette âgée de sept ans.

Devant le tribunal correctionnel de Caen (Calvados), ce jeudi 14 février 2019, Michel, un homme de 45 ans, a comparu, pour agressions sexuelles sur mineure par ascendant. Les faits ont eu lieu à Hérouvillette, une petite commune située à 12 km au nord-est de Caen, entre janvier 2014, et décembre 2015, soit pendant deux ans.

En effet, selon les informations rapportées par le site français Actu, c’est à la suite d’une séparation conjugale, que la garde d’une fillette de 7 ans est confiée à sa mère. Mais, la petite fille devrait rendre visite à son père chaque week-end. Comme tous les enfants, elle le rejoint dans son lit, chaque matin, pour lui faire un câlin. Mais, peu à peu, l’attitude de l’homme va générer autre chose que des câlins paternels. Cela dure deux ans. L’enfant grandit et s’insurge le jour où, il l’a soumet à des caresses encore plus prononcées.

La petite en parle à sa mère qui porte plainte. Aux enquêteurs, l’enfant raconte :

 »Plus petite, je croyais que c’était normal et puis j’avais peur de sa réaction si je le disais. Il était tellement malheureux depuis le départ de maman. Une fois, il a dit qu’il allait se tirer une balle dans la tête. Il n’a pas fait grand-chose dans mon corps, quand j’ai dit qu’il arrête, il l’a fait ».

A l’audience, Michel anéanti, reconnait les faits qui lui sont reprochés et dit : « J’ai reporté tout mon amour sur ma fille, ça a dérapé ». Je dormais nu, quand elle venait me rejoindre le matin, j’étais en érection. Je suis parti en vrille, elle ressemblait tellement à sa mère. J’aurais dû aller voir un psychiatre.

Il serait inconcevable qu’il ne puisse aller en prison

Le procureur Jean-Pierre Triaulaire considère que, pour ce genre de faits, il est « inconcevable de ne pas aller en prison. En dehors de l’acte de pénétration, tous les attouchements y sont. Il y a graduation dans les actes ».

Mais, quant à Me Véronique Demilliere, l’avocate de la défense, la peine ferme n’est pas justifiée. Elle parle d’un dossier de misère affective, sur fond de solitude et de dépression. « Savoir son papa en prison ne peut qu’ajouter au mal-être de la petite victime ».

Le verdict

Après de vifs échanges au palais de justice, Jeudi 14 février 2019, Michel écope de 24 mois de prison, dont 6 mois ferme aménageables. Il devra en outre verser 500 euros de dommages et intérêt, à la victime, ainsi que 300 euros de provision, car il y a renvoi sur intérêts civils, pour déterminer les répercussions sur la santé de l’enfant. Il a injonction de soins et se voit inscrit au fichier des délinquants sexuels.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus