Ghana: le président Nana Akufo-Addo tourne le dos au FMI

Le président Akufo-Addo a réaffirmé que le Ghana, ne retournerait pas au Fonds monétaire international (FMI), pour obtenir de l’aide, après la fin du programme, dans deux mois. Selon lui, le gouvernement reste déterminé à faire en sorte que le pays ne revienne pas au programme immédiatement après son départ.

Le Ghana a adhéré au programme de la facilité de crédit, élargie du FMI en 2015, mais doit maintenant sortir, le 3 avril de cette année. Dans son allocution prononcée jeudi, devant le Parlement, pour son troisième discours sur l’état de la nation devant les Ghanéens, le président a déclaré que, la discipline budgétaire était essentielle pour que le Ghana évite de retourner au FMI pour la 17ème fois. « Nous venons de conclure le programme avec le FMI et, avec une discipline continue, nous allons signer l’accord en avril », a rappelé Nana Addo. «C’est la 16 e  fois, que le Ghana doit se rendre au FMI dans son histoire. Monsieur le Président, nous ne pourrons réaliser les progrès que nous souhaitons tous, que si nous sommes cohérents et disciplinés dans la gestion de notre économie. Nous avons traversé une autre série d’impositions douloureuses pour arriver à notre situation actuelle avec des fondamentaux sains. »

Nana Addo a déclaré que son gouvernement ne serait pas négligeant et ne répéterait plus les actions passées, qui avaient conduit au retour du Ghana au FMI. Il a expliqué que les choses se dérouleraient désormais différemment, ajoutant que des dettes héritées seraient payées, afin de renforcer la confiance des entreprises. «Alors que nous nous préparons à sortir du programme du FMI, nous nous attendons à ce que les chiffres impressionnants et les bonnes performances se poursuivent. Nous sommes très conscients que ce n’est pas la première fois, que nous disposons d’un aussi bon ensemble de chiffres, mais nous sommes déterminés à faire les choses différemment cette fois-ci », a indiqué le président Ghanéen.

 «Nous nous sommes imposés une discipline fiscale, nous réglons les dettes héritées du passé, approfondissons les pratiques de bonne gouvernance et la confiance des entreprises grandit. Nous allons maintenir la discipline et apporter des progrès dans notre pays », a conclu le président.

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