La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a confirmé l’intention de Moscou, d’organiser un dialogue libyen approfondi, avec différentes parties en conflit, en Libye.
Zakharova a nié avoir rencontré des difficultés dans ses contacts avec les parties en Libye. Elle a affirmé que la crise ne peut être résolue que par un large dialogue, associant toutes les parties, afin de parvenir à un compromis et de progresser dans la construction d’institutions étatiques, a rapporté l’agence de presse russe Spoutnik.
Depuis l’assassinat par la France et ses alliés du guide de la révolution libyenne, Mouammar Kadhafi en 2011, le pays a sombré dans le chaos total, entraînant la naissance de dizaines de groupes armés, qui terrorisent les populations et empêchent l’instauration de l’autorité de quel qu’Etat que ce soit.
De plus, le pays, du moins, ce qu’il en reste, ne dispose pas de véritable gouvernement avec deux parlements qui se disputent la légitimité. L’ONU et l’UA ont convenu de l’organisation cette année d’élections dans le pays, mais le défi à relever reste énorme avec l’insécurité accentuée par la présence dans le « pays », des islamistes de l’EI. L’intervention russe pourrait être une aubaine pour le « pays » qui a des difficultés monstres à en rester un.
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