Lybie: une milice dévoile publiquement les sources de financement des groupes armés

La coalition des principales milices de Tripoli, la Force de protection de Tripoli (TPF), a révélé qu’elle avait découvert, comment se finançait son récent adversaire, la 7e brigade Kani basée à Tarhuna.

Alors que le TPF a présenté cela comme une révélation, il n’y a rien de nouveau dans cette nouvelle pour la plupart des Libyens. Toutefois, venant d’un autre groupe de milices, la confirmation des faits sur le terrain semble encore plus valable. Répondant à ses propres questions dans sa déclaration du 17 janvier sur la manière dont la brigade basée à Tarhuna finançait ses campagnes militaires, le TPF a énuméré hier, le nombre d’opérations et leurs revenus dont la brigade basée à Tarhuna aurait pris le contrôle.

Ce sont les:

  • Usine d’eau potable Al-Nabaa
  • Sidi Sayah – Usine de fer et d’acier
  • Marché aux légumes Sug il Ahad
  • Le dépotoir
  • Sociétés de ramassage des ordures générales opérant dans toutes les régions de Nawahi Arba
  • 12 sablières / carrières
  • 41 carrières de galets / granulats
  • Projets d’investissement dans les rivières artificielles
  • Un total de sept cliniques médicales privées
  • Recettes provenant des amendes pour infraction au code de la route et payées instantanément en espèces, soit 100 LD pour des camions et 40 LD pour de petites voitures
  • Toutes les banques situées dans les régions de Nawahi al-Arba
  • Toutes les entreprises de restauration et de nettoyage desservant toutes les entités publiques telles que les hôpitaux, etc.
  • Reprise de nombreuses entreprises publiques et étrangères dans la région de Nawahi Arba qui ont été complètement pillées.
  • Les projets de Twesha et Heera concernent la production de volailles et d’œufs

Le TPF a déclaré qu’il s’agissait d’une liste préliminaire des sources de financement nationales pour les milices basées à Tarhuna. Il a déclaré qu’il avait déposé toutes ces preuves documentées auprès des postes de police locaux afin qu’elles puissent être utilisées comme preuves officielles. Toutefois, en ce qui concerne ce que le TPF a qualifié de « financement extérieur », il a précisé que ce dossier de preuves avait été déposé auprès du Service des renseignements généraux.

Le TPF a affirmé que, dans le cadre de son financement interne des milices basées à Tarhuna, découvrant la participation de responsables politiques, de responsables gouvernementaux et de membres du personnel militaire de rang élevé dans l’armée, il a souligné au Conseil de la présidence dirigé par Serraj et au gouvernement de l’Accord national leurs responsabilités dans la protection du public et de leurs propriétés contre les «gangs» basés à Tarhuna.

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