Ouganda: des préservatifs jugés trop petits pour la taille de leur p3nis

C’est un problème de taille : les préservatifs disponibles en Ouganda trop petits pour les « organes sexuels » de nombreux Ougandais. La classe politique craint que cela n’accélère la propagation du sida et déjà, recherche des voies et moyens pour y palier.

Alors que dans certains pays du monde, les remèdes pour faire grandir ou grossir le p3nis sont recherchés et inondent les marchés, en Ouganda par contre, c’est la taille trop grande de la verge au point de faire éclater des préservatifs qui préoccupe les autorités de ce pays d’Afrique de l’Est.

L’information peut paraître anecdotique mais ce problème de taille pourrait devenir un enjeu de santé publique, ce à quoi les parlementaires ougandais (La commission parlementaire sur le VIH-sida) s’attèlent pour trouver des solutions palliatives en menant d’abord une tournée d’enquêtes et de recherches d’informations.

Problématiques et résultats des enquêtes

De retour de cette tournée à travers plusieurs régions du pays (des zones particulièrement touchées par le virus du Sida), les députés ougandais ont rapporté suite à de nombreuses plaintes, que les préservatifs disponibles étaient trop petits pour les organes de nombreux hommes. Ils craignent notamment que cela ait un impact sur la propagation du sida.

Le député Tom Aza, membre de la commission a estimé ‘’qu’on devrait donc envisager de leur fournir des préservatifs plus grands« .
quant-à Juliana Auma, l’un des députés qui ont mené l’étude : « Le problème, ce sont les préservatifs. D’abord ils ne sont pas disponibles partout. Ensuite, ceux qui sont disponibles ne sont pas à la bonne taille. Ils sont trop petits donc inutiles. Cela, au point que certains hommes improvisent des capotes avec des sacs plastiques ».

Son collègue Merard Bitetkyerezo a rapporté que « certains jeunes se plaignent que les préservatifs qu’on leur donne soient trop courts. Leurs organes n’y entrent pas« .

Ce problème de compatibilité « expose nos jeunes garçons et filles, et tous les utilisateurs de préservatifs, au risque de contracter le VIH et le sida« , s’est inquiétée Sarah Netalisile, autre membre de la commission « Nous voulons savoir pourquoi il n’y a qu’une taille de préservatifs disponible sur le marché alors que tout le monde a un organe de taille différente, se demande le député. Pourquoi ne pas proposer une variété afin que les gens trouvent la taille qu’il leur faut ? ».

Rappelons qu’à la faveur d’un programme réussi de sensibilisation, prônant notamment l’utilisation du préservatif, le taux de prévalence en Ouganda a chuté de 18 % en 1992 à 6,4 % en 2005, faisant du pays l’un des meilleurs élèves africains en matière de lutte contre le virus. Mais ce taux est reparti depuis à la hausse, s’établissant à 7,3 % en 2011, selon les chiffres officiels. Quelque 80 000 personnes meurent du sida chaque année en Ouganda.

A Kampala, la capitale du pays, 40 % des habitants sont séropositifs ; dans certaines provinces, ce taux atteint 50 %, voire 60 %. En l’absence de traitement efficace, les préservatifs sont l’un des moyens les plus sûrs, utilisés par la population pour prévenir cette ‘’peste ‘’ des temps modernes.

Recommandation

La seule alternative possible est donc de recommander aux fournisseurs de préservatifs, de fabriquer des capotes équivalentes à la taille moyenne des p3nis ougandais. Les parlementaires vont devoir s’atteler rapidement pour remédier à ce problème  de santé publique.

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