Huit personnes ont péri dans l’attaque des hommes armés à Goma dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 février 2019.
La population vit dans la terreur à Goma, dans la province congolaise du Nord-Kivu. Les attaques djihadistes deviennent de plus inquiétantes et la population demande le renforcement de la situation sécuritaire de la région. Selon actualité.CD, six personnes ont été tuées par des hommes armés, dans la nuit de samedi à dimanche, au quartier Mugunga, dans l’ouest de la ville de Goma. Deux autres personnes ont été tuées aussi par les mêmes assaillants dans leur fuite en territoire de Nyiragongo, proche de la ville.
« Il y a eu incursion des personnes en armes non autrement identifiées qui ont tiré d’abord sur deux personnes. Dans leur suite, ils ont tiré en désordre. C’est ainsi que quatre autres personnes de Mugunga ont été tuées et deux autres dans le territoire de Nyiragongo », explique Brigitte Mbahiki, bourgmestre de la commune de Karisimbi.
« La situation est redevenue calme. Nous nous préparons pour inhumer les victimes. Jusque-là, les enquêtes sont en cours pour identifier les bandits. On ne peut pas pour l’instant confirmer qu’il s’agit des FDLR ou non. Nous attendons la fin des enquêtes », a-t-elle dit.
La police s’est rendue sur les lieux mais les assaillants s’étaient déjà dispersés. « Les enquêtes continuent et j’attends le rapport de la police qui est sur les traces de ces assaillants, explique Mwisa Kiense, le maire de Goma. On ne sait pas déterminer s’ils sont venus de la brousse ou de la cité. J’attends le rapport de la police ».
Goma, ville de l’Est de la République démocratique du Congo, située à environ 1 500 mètres d’altitude dans la vallée du Rift, est le chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Elle est devenue depuis un bon moment la cible des attaques djihadistes. Dans cette zone, aucune nuit ne passe sans qu’on enregistre des cas de meurtres par des personnes armées.
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