RDC: La réplique de Martin Fayulu au secrétaire général de l’ONU

Le candidat malheureux à la présidentielle du 30 décembre dernier, en République Démocratique du Congo Martin Fayulu, a réagi aux propos du secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, qui a reconnu le nouveau président élu de la RDC Félix Tshisekedi et lui a réitéré son entière disponibilité  pour une bonne coopération.

Intervenant sur la chaîne française RFI ce mercredi, le secrétaire général de l’ONU , en dépit des contentieux électoraux non encore vidés concernant  l’élection présidentielle en RDC , a dit prêt à coopérer avec les nouvelles autorités. Une intervention que n’a pas applaudi l’opposant Martin Fayulu qui réclame toujours  « la vérité des urnes » et revendique la victoire avec 61% de voix.

Pour lui, l’ONU comme le reste de la communauté internationale risquent par leur attitude de détourner les Congolais de la démocratie en favorisant un compromis politique au détriment des élections : « Je note que le secrétaire général des Nations unies n’oublie pas ce qui s’est passé en RDC, c’est-à-dire le hold-up électoral. Mais ma réaction est que c’est comme si le Congo était un pays exceptionnel comparativement à ce qui se passe au Venezuela par exemple où la communauté internationale semble opter pour l’organisation de nouvelles élections », a-t-il réagi sur RFI.

« Le problème aujourd’hui, c’est comment faire accepter aux Congolais, et même au monde entier, que quelqu’un qui a eu moins de 17% soit président de la République, alors que celui qui a plus de 62% ne peut pas exercer le pouvoir. Si la communauté internationale veut tuer la démocratie au Congo, qu’on nous le dise, car quel est ce Congolais qui, demain, pourra encore faire confiance aux élections—? »a-t-il ajouté.

Pour rappel, Félix Tshisekedi a remporté les élections avec 38,57% des voix, contre 34,83% pour Martin Fayulu et 23,84% contre Emmanuel Ramazani Shadary, dauphin de Joseph Kabila. Le 20 janvier 2019, Félix Tshisekedi a été confirmé vainqueur des élections du 30 décembre 2018, par la Cour constitutionnelle.

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