RDC: Tshisekedi lance un appel « pressant » pour la levée des sanctions de l’UE

Le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a appelé ce vendredi 15 février 2019, à la levée des sanctions de l’Union Européenne à l’égard des personnalités congolaises.

A la suite du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA), qui avait demandé la levée de toutes les sanctions individuelles imposées par l’UE, à l’encontre des personnalités congolaises, « afin de créer un environnement propice à la tenue d’élections libres, transparentes et apaisées en RDC », Félix Tshisékedi après ses élections, dont l’issue lui a été favorable mais sur fond de contestation et qui est à la recherche de reconnaissance de titre de président élue, en témoigne la multiplication des audiences avec ses pairs, en marge du sommet de L’UA , vient lui aussi, en allié de la paix, en s’inscrivant au même diapason que l’institution continentale pour exiger de l’UE, l’abandon des sanctions contre les congolais.

Ainsi, le premier président démocratiquement élu de la RDC et 5ième président selon l’histoire du pays, a lancé un appel qu’il qualifie de « pressant » à l’endroit de l’UE pour la levée des sanctions de ses compatriotes : « Dans cet élan de dégel des relations entre la RDC et nos partenaires européens, je voudrais finalement lancer un appel pressant pour la levée des sanctions ayant concerné l’un ou l’aUtre responsable congolais particulièrement à la suite de la décision y relative du sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine de juillet 2017 », a plaidé le président congolais au cours de la cérémonie de présentation des vœux aux ambassadeurs, ce vendredi 15 février 2019, à la Cité de l’Union Africaine.

En effet, en dépits, des demandes de Kinshasa pour « suspendre » ces sanctions en raison de l’élection du 23 décembre, l’Union européenne avait décidé le 10 décembre 2018, de les prolonger jusqu’au 12 décembre 2019. Les mesures restrictives de l’UE consistent, en un gel des avoirs et une interdiction de visa pour l’Union européenne. Elles avaient été adoptées le 12 décembre 2016 et le 29 mai 2017, en réponse à ce qu’elle considère comme entraves au processus électoral en RDC, et aux violations des droits de l’homme qui y étaient liées.

Ces sanctions concernent 14 personnalités congolaises à savoir : Ilunga Kampete (FARDC), Gabriel Amisi Kumba (FARDC), Ferdinand Ilunga Luyoyo (PNC), Célestin Kanyama (PNC), John Numbi (PNC), Roger Kibelisa (ANR), Delphin Kaimbi (DEMIAP), Evariste Boshab (ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité), Alex Kande Mupompa (ancien gouverneur du Kasaï Central), Jean-Claude Kazembe Musonda (ancien gouverneur du Haut-Katanga), Lambert Mende (ministre de la Communication et des Médias), Eric Ruhorimbere (FARDC), Ramazani Shadary (ancien ministre de l’Intérieur et actuellement candidat à la présidentielle du 23 décembre) et Kalev Mutond (ANR).

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