Sénégal-Présidentielle: quatre personnes gravement blessées dans une attaque entre militants

La campagne électorale pour la présidentielle du 24 février 2019, au Sénégal a débuté dimanche O3 février, à minuit et durera trois semaines, pendant lesquelles, les cinq candidats à cette élection vont sillonner le pays, et mettre de la lumière sur leurs différents projets de société. C’est également une période, où, la violence se fait observer entre les militants d’où un appel des évêques du pays au respect de l’adversaire politique.

Les évêques du Sénégal ont récemment appelé à une élection pacifique et apaisée dans la transparence totale. Mais visiblement, les militants des candidats à la présidentielle ne font pas cas de l’appel des évêques. La preuve, est l’attaque hier lundi 04 février 2019, d’une caravane du leader des Pastef/Les Patriotes par des militants armés d’armes blanches, supposés appartenir à la coalition BBY (Benno Bokk Yaakaar) à hauteur du quartier de Pikine.

« Alors que nous rentrions tranquillement d’une caravane autorisée par le Préfet, des marrons du feu nous ont attaqués », relate Djibril DIENG, le vice-président de Pastef/ Saint-Louis cité par sunbuzz. « Ils étaient armés de machettes et de barre de fer et de bombes lacrymogènes. Nos camarades ont été violentés et tabassés avec une rage inouïe », a déploré le militant d’Ousmane SONKO. « Certains ont voulu trouver refuge dans une maison, ils les ont rattrapés et frappés », a-t-il ajouté.

Le Bilan s’élève à quatre personnes gravement blessées. Ses dernières reçoivent actuellement des soins à l’hôpital Ousmane NGOM.

La « coalition Sonko Président » s’insurge…

A travers un communiqué en date de ce mardi 5 janvier 2019, le candidat à la présidentielle et leader de Pastef/Les Patriotes s’est insurgé contre l’attaque dont ses partisans ont été victimes dans la journée d’hier. La « Coalition Sonko Président » condamne fermement l’attaque, le considérant comme «lâche ».  Et a invité les autorités à prendre, sans délais, les mesures idoines pour mettre un terme, par tous les moyens, à de tels actes qui sont de nature a installer la violence dans la campagne.