Tchad: l’armée française bombarde un groupe armé libyen

Un groupe armé venant de la Libye et rentré dans le nord du Tchad a été arrêté, lorsque l’aviation française a frappé le convoi de 40 pick-up à deux reprises, a annoncé lundi 04 février, l’armée française.

Dans une déclaration, l’armée a déclaré que des Mirage 2000, étaient intervenus « conjointement avec l’armée tchadienne » pour « stopper l’avancée hostile et disperser la colonne », qui avait pénétré profondément dans le territoire tchadien. Les avions de combat sont basés près de N’Djamena, la capitale tchadienne, au sein de la force française de lutte contre le terrorisme Barkhane au Sahel. « La colonne avait été repérée au moins 48 heures à l’avance », a déclaré à l’AFP, Patrik Steiger, porte-parole des forces armées. L’armée de l’air tchadienne a lancé des frappes pour tenter de la repousser avant de demander aux Français d’intervenir, a-t-il déclaré.

Dimanche matin, des avions français ont effectué des vols de sommation très bas au-dessus de la colonne, mais celle-ci a continué d’avancer, entraînant la décision d’autres chasseurs, qui ont effectué deux frappes aux alentours de 18 heures, heure de Paris. Steiger a indiqué que le groupe avait traversé 400 kilomètres de territoire tchadien avant d’être arrêté « entre Tibesti et Ennedi » dans le nord-ouest du pays. Il n’a pas identifié le groupe armé auquel ils appartenaient. Le nord aride du Tchad est peu peuplé et abrite plusieurs groupes rebelles impliqués dans la traite de personnes entre le Tchad et les États voisins, le Soudan, le Niger et la Libye.

[su_heading size= »17″]A lire aussi : Libye: les deux gouvernements rivaux condamnent l’attaque des tchadiens contre la LNA[/su_heading]

L’armée tchadienne a récemment effectué plusieurs frappes aériennes dans la région désertique contre des rebelles basés en Libye. Une myriade de milices, de groupes djihadistes et de trafiquants d’êtres humains ont tiré parti du chaos qui a suivi le  renversement du dictateur libyen Mouammar Kadhafi, soutenu par l’OTAN en 2011.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus