Algérie – 3e vendredi de manifestation: résumé de la mobilisation exceptionnelle à Alger (Vidéo)

Une marée humaine a défilé, vendredi 8 mars, dans le centre d’Alger pour un 3e vendredi consécutif contre un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, malgré les mises en garde sur les risques de « chaos » lancés par le chef de l’Etat qui refuse de céder.

La mobilisation immense et difficile à évaluer est largement supérieure à celle des manifestations des deux derniers vendredi à Alger, pourtant déjà impressionnantes. Dans le centre de la capitale, la Place de la Grande-Poste est noire de monde, de même que l’un des principaux axes d’Alger qui y mène, ainsi que les grandes artères environnantes.

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Les manifestations coïncident avec la célébration du 8 mars, Journée internationale des Femmes, et nombre d’entre elles figurent parmi les manifestants de tous âges qui défilent dans le calme, aux cris de «Pouvoir, assassin», ou «Pas de 5e mandat, eh Bouteflika !». «Ils ont les millions, nous sommes des millions», indique une pancarte brandie par une femme dans le cortège.

Aucun incident n’est signalé. Initialement présents en nombre, les policiers se sont contentés d’observer, avant que plusieurs camionnettes de police, submergées au milieu de la foule ne commencent à évacuer la place.

D’autres manifestations, également pacifiques, se déroulent ailleurs dans le pays, notamment à Oran et Constantine, deuxième et troisième villes d’Algérie, selon le site d’information TSA (Tous sur l’Algérie) qui parle également d’une foule «impressionnante» à Béjaïa, dans la région de Kabylie.

L’opposant algérien Rachid Nekkaz interpellé à Genève dans l’hôpital du président Bouteflika

L’opposant algérien Rachid Nekkaz a été interpellé ce vendredi à l’intérieur de l’hôpital de Genève dans lequel est soigné le président Abdelaziz Bouteflika.

https://youtu.be/e2VDMKt-RLg

L’homme d’affaires né en France et âgé de 47 ans avait organisé en fin de matinée une manifestation avec une centaine de ses partisans devant les hôpitaux universitaires de Genève (HUG). La police lui avait demandé à plusieurs reprises de s’éloigner de l’établissement, ce qu’il avait accepté de faire avec le sourire.

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