Algérie : le parti au pouvoir ne veut plus d’une conférence nationale

Le parti algérien au pouvoir, le Front de libération nationale, a abandonné dimanche l’idée de la conférence nationale sollicitée par le président Abdelaziz Bouteflika et a appelé à des élections présidentielles, a rapporté Anadolu.

« La conférence nationale est devenue inutile », a déclaré le porte-parole du parti, Hussein Khaldoun, au journal privé Al-Shorouq News. Il ajoute que « le parti demande aux autorités de choisir un comité électoral indépendant pour organiser l’élection présidentielle. » L’Algérie a été le théâtre de manifestations populaires à grande échelle appelant le président Bouteflika à se retire et ne pas se présenter pas à l’élection prévue le mois prochain.

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Le 11 mars, il a retiré sa candidature à un cinquième mandat présidentiel, reporté l’élection et annoncé la tenue d’une conférence nationale pour définir une nouvelle constitution avant la tenue d’une autre présidentielle anticipée. L’opposition a rejeté les propositions de Bouteflika et a appelé à sa démission. Samedi, les partis les plus en vue ont proposé une feuille de route pour surmonter la crise, basée sur le choix d’une commission présidentielle pour remplacer Bouteflika, dont le quatrième mandat se termine le 28 avril, ainsi que d’un gouvernement de consensus national et d’une commission électorale indépendante chargée de nouvelles élections.

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