Des milliers de manifestants ont rallié les rues et ruelles de la quasi-totalité du territoire algérien ce vendredi 1er mars 2019, pour exprimer leur ras-le-bol contre un 5ième mandat du président Abdelaziz Bouteflika.
Les manifestations sont devenues de plus en plus fréquentes depuis l’annonce de la candidature du président Bouteflika à la présidentielle du 18 Avril prochain. Dans le pays comme à l’étranger, les voix s’élèvent contre un 5e mandat de Bouteflika, qui serait selon eux, un coup de force monumental qui tordrait le coup à la démocratie algérienne.
Ce vendredi 1er mars 2019, des milliers de manifestants ont rallié les rues et ruelles de la quasi-totalité du territoire algérien dans la droite ligne de dénoncer la confiscation du pouvoir et les manœuvres politiques de la mouvance pour éviter l’alternance au sommet de l’Etat. Les vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent les manifestants qui défilent pacifiquement entourés parfois par un important dispositif de sécurité comme dans la capitale algéroise.
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Les avocats d’Alger ont tenu ce lundi 25 février 2019, un sit-in pour dénoncer les “arrestations arbitraires” de manifestants pacifiques qui protestaient contre le mandat de trop du président Bouteflika. En effet, le vendredi 22 février, 41 personnes ont été arrêtées en Algérie, lors des manifestations contre la candidature de Bouteflika pour un 5è mandat, selon la police algérienne.
Le lundi dernier, le gouvernement, par le biais de son premier ministre, a fait sa première déclaration officielle depuis le début des manifestations estimant que « chacun choisira librement par les urnes ».
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