Algérie – Renoncement de Bouteflika au 5ième mandat: les premiers mots de Macron

Le président français Emmanuel Macron a réagi ce mardi 12 mars 2019, suite à la décision du président algérien Abdelaziz Bouteflika de renoncer à briguer un 5ième mandat suite aux mouvements d’humeurs contre la poursuite de son ambition présidentielle après 20 ans au pouvoir.

Alors qu’il était en visite à Djibouti, le patron de l’Elysée Emmanuel Macron, a donné son point de vue sur l’actualité politique algérienne. Laquelle réaction fait suite à un message à la nation publié par l’agence officielle APS, dans lequel le président Abdelaziz Bouteflika a renoncé à briguer un 5ième mandat et a précisé que la présidentielle aura lieu dans le prolongement d’une conférence nationale, dont l’objet serait de réformer le système politique. Il a salué la décision du président algérien Abdelaziz Bouteflika de ne pas briguer un cinquième mandat dans le cadre de l’élection présidentielle du 18 avril et a plaidé pour une « transition d’une durée raisonnable ».

« Je salue la décision du président Bouteflika qui signe une nouvelle page » dans l’histoire de l’Algérie, a déclaré le chef de l’État français qui a appelé à une « transition d’une durée raisonnable », selon AFP.

 

« Je salue ici avant tout la dignité avec laquelle la population, en particulier la jeunesse algérienne, à pu exprimer son espoir, sa volonté de changement, ainsi que le professionnalisme des forces de sécurité », a déclaré le chef de l’État français lors d’une conférence de presse à Djbouti au côté de son homologue Ismaïl Omar Guelleh.

La décision du président Bouteflika de mettre en place une conférence nationale « inclusive et indépendante » chargée de superviser la transition, d’élaborer une nouvelle Constitution et de fixer la date des élections, « ouvre une nouvelle page dans le développement de la démocratie algérienne », a-t-il ajouté.

L’Algérie face à son destin

Pour le président français, l’Algérie a fait preuve de maturité et s’ouvre une nouvelle ère constructive et de reforme:  « Maintenant il appartient évidemment à l’Algérie, dans les prochaines semaines et les prochains mois, d’assurer justement dans un délai raisonnable la tenue de cette conférence, et son débouché sur des propositions constitutionnelles qui, si j’ai bien compris, donneront lieu à un référendum et donc garantissent transparence, cadre démocratique et transition d’une durée raisonnable », a poursuivi le président francais.

« Je pense que c’est un signe de maturité, nous ferons tout pour accompagner l’Algérie dans cette transition avec amitié et avec respect », a ajouté Emmanuel Macron.

 

 

 

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