Bénin – Cas de décès après une campagne de vaccination: réaction du Ministre de la Santé

Le Ministre de la Santé a animé un point de presse ce lundi 25 mars 2019 à Cotonou. Cette sortie médiatique fait suite à une information publiée par l’Agence Bénin Presse faisant état des cas de décès suite à la campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole.

Le Gouvernement de la République du Bénin ne saurait organiser une Campagne de Vaccination pour nuire à ses propres fils. C’est le message adressé aux populations par le Ministre Benjamin Hounkpatin à travers son point de presse. Pour lui, cette information fortement ventilée dans les réseaux sociaux et dans la presse  jette du discrédit sur la Campagne nationale de Vaccination contre la Rougeole et la Rubéole couplée à la supplémentation en vitamine A aux enfants de 9 mois a 14 ans (CARR) organisée sur l’ensemble du territoire national du 5 au 11 mars 2019.

[su_heading size= »17″]A lire aussi : Bénin – Vaccination : l’Unicef entend améliorer ses performances[/su_heading]

A l’en croire, toutes les dispositions sont prises pour éviter de telles éventualités. Mais sur les 5 220 834 enfants vaccinés, il y a eu 81 cas de Manifestations Adverses Post Immunisation (MAPI) graves ce qui représente un taux de 1,5 cas pour 100 000 enfants vaccinés. C’est dans cette catégorie que 9 décès dont 5 au Centre hospitalier universitaire de la zone sanitaire Abomey-Calavi/So-Ava, 1 au CHD Zou, 1 à lHôpital de Zone de Pobè et 2 au CHD Ouémé ont été dénombrés.

Selon l’information publiée par l’Agence Bénin Presse, « Trente cinq (35) enfants malades dont trois (03) décès sont enregistrés au cours de la dernière campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole dans le département du Plateau » .Mais sans le rapport du Comité national des experts MAPI, le Ministre estime qu’il est précoce de lier ces cas de décès à la vaccination. Il invite donc les uns et les autres à attendre le rapport du Comité national des experts MAPI chargé de faire la lumière sur la cause des cas de décès. Selon lui, c’est le seul moyen pour ne pas publier de fausses informations tendant à discréditer la campagne de vaccination.