La crise préélectorale que traverse le Bénin depuis quelques semaines ne laisse personne indifférente. C’est ce qu’il convient de dire après la sortie de l’ancien préfet des départements de l’Ouémé-Plateau Moukaram Badarou.
« Se taire dans une pareille situation peut bien s’apparenter à un crime citoyen et politique ». Voilà le ton donné par le Président de l’ex-parti politique Conscience Citoyenne, membre du parti Union progressiste Moukaram Dadarou. Dans un message publié hier sur sa page facebook, l’ancien préfet de l’Ouémé-Plateau pense que la crise actuelle que traverse le Bénin doit interpeller chaque citoyen.
La crise préélectorale néée de la mise en vigueur de la loi portant charte des partis politiques en République du Bénin et celle du nouveau code électoral montre à suffisance la faiblesse des institutions du pays. « l’application rigoureuse de la loi portant charte des partis politiques et celle portant code électoral a mis à nue la fragilité de notre système de démocratie, les limites de nos institutions républicaines et surtout la difficulté à ranger nos anciennes pratiques politiques et politiciennes », a-t-il écrit.
Dans son développement, l’ancien préfet de l’Ouémé-Plateau Moukaram Dadarou pense que rien n’a bougé au sujet de la mission qu’a confiée le Chef de l’Etat Patrice Talon au Président de l’Assemblée Nationale Adrien Houngbédji pour une sortie de crise. « Malheureusement, après toutes les démarches entreprises, nous y sommes toujours et pour combien de temps encore? », s’est désolé Moukaram Badarou.
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