L’enregistrement des personnes n’ayant pas de pièces d’état civil à titre dérogatoire a révélé que mille autres ne disposent pas de souches. Ce qui leur rend la délivrance de plusieurs actes difficile. Pour pallier cet état de chose, le gouvernement décide de leur prise en compte en attendant la numérisation des bases d’état civil.
Les bases du Recensement administratif à vocation d’identification de la population (RAVIP) a révélé que plus de 2.500.000 Béninois vivent sans actes de naissance. Dans le souci de doter tous les compatriotes d’acte d’état civil, le gouvernement a lancé l’enrôlement au titre dérogatoire de ceux-là. Au cours de l’opération qui est en cours, il est révélé que d’autres disposent d’acte de naissance dont les souches n’existent nulle part. Très préoccupé par cette situation, le gouvernement a modifié les articles 4 et 5 du décret 2018-471 du 10 octobre 2018 portant modalités de l’enregistrement à titre dérogatoire à l’état civil.
Cette modification apportée au décret vise à prendre en compte les mille autres citoyens détenteurs d’actes de naissance dont les souches ont disparu ou ont été détruits. Cette décision, toujours selon le communiqué du conseil des ministres, permettra de rattacher les concernés à la base des données, lorsque l’état civil sera dématérialisé. Dans un premier temps, les personnes concernées vont se faire enregistrer sur présentation de l’original ou de la copie de leur acte de naissance. La deuxième étape sera de numériser les données afin de faire un rapprochement des données collectées lors de l’opération RAVIP.
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