Ibrahim Salami: « trop d’exigences de l’opposition a plombé la recherche du consensus »

La voie parlementaire est la seule appropriée pour trouver l’épilogue à la crise pré-électorale qui secoue le Bénin depuis plusieurs semaines. Mais pour le professeur Ibrahim Salami, la recherche du consensus a déjà échoué et plusieurs raisons expliquent cet échec des pourparlers.

Les discussions conduites par le président Adrien Houngbédji pour trouver une réponses consensuelle au blocage électoral s’est désormais soldé par un échec selon l’agrégé de droit, le professeur Ibrahim Salami.

« Le consensus est mort depuis depuis que la mouvance a demandé à l’opposition d’assumer la révision de la constitution » affirme-t-il.

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Pour lui, l’échec de la recherche de consensus en vue d’une sortie de crise est dû à plusieurs causes. L’une des raisons de cet échec, indique-t-il est l’apparition de la méfiance dans le processus de discussion. A en croire le professeur Salami, les propositions du comité paritaire mis en place par l’assemblée nationale était consensuelle. L’introduction d’une nouvelle proposition par Me Adrien Houngbédji, a provoqué la rupture de la confiance et la suspicion s’est installée entre les différentes parties; justifie-t-il. Par ailleurs rappelle-t-il, le président de l’Assemblée nationale est rejeté par l’opposition qui a estimé qu’il était aussi à l’origine de la crise.

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En dehors de la crise de confiance qui aurait conduit à l’échec des négociations au sein de l’assemblée nationale, le professeur Ibrahim Salami a également évoqué comme raison de l’échec l’attitude des opposants. En effet, trop d’exigence de la part de l’opposition qui se trouvait par ailleurs en position de faiblesse a contribué à l’échec du consensus. Les partis de l’opposition ont gardé selon le professeur Salami une attitude trop radicale qui n’encourageait pas à l’ouverture alors que le rapport de force était en leur défaveur.

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