Bénin: le député Guy Mitokpè dévoile des pans de la rencontre Patrice Talon – opposition

Le lundi 25 février 2019 s’est tenue au Palais de la Marina, une rencontre entre le chef de l’Etat et les forces politiques de l’opposition. Reçu sur radio Tokpa ce dimanche 03 mars 2019, le député Guy Mitokpè, membre de la délégation de l’opposition à cette rencontre, est revenu sur l’intervention du chef de l’Etat.

Au cours de cette fameuse rencontre, le Président de la République qui était pourtant assisté du Ministre de l’intérieur et de la sécurité et du Ministre de la justice était au fou et au moulin. Une attitude qui selon le député n’a pas permis aux participants d’aborder dans le fond, les préoccupations. A l’en croire, le chef de l’Etat jouait à la fois le rôle du Ministre de l’intérieur et de la sécurité, et celui du Ministre de la justice.

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Dans sa démonstration spectaculaire, le chef d’Etat semble ne pas avoir convaincu ses interlocuteurs sur son interprétation des dispositions de la nouvelle charte des partis politiques. Selon l’honorable Guy Mitokpè, le Président Patrice Talon a développé un argumentaire qui ne trouve pas ses racines dans le code électoral et la nouvelle charte des partis politiques.

Patrice Talon mis au défis… 

Alors qu’il querellait l’une des dispositions de la loi avec le Premier-vice de l’Assemblée nationale, le chef d’Etat a été mis au défis de lire exactement ce que dit la loi. Selon Guy Mitokpè, cet exercice devrait consister à vérifier la conformité entre les propos du Président de la République et ce qui est écrit noir sur blanc dans la loi. Le député Eric Houndété avait promis de quitter la salle si le Président arrivait à identifier les dispositions qu’il évoque dans la loi. Il n’a pas été visiblement satisfait, parce qu’il est resté dans la salle de réunion jusqu’à la fin.

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Il faut souligner que cette chaude discussion entre les forces de l’opposition et le Président de la République n’a visiblement pas fait bouger les lignes. Les trois partis politiques de l’opposition concernés par la non délivrance du certificat de conformité se retrouvent toujours dans une impasse. Ce qui justifie l’absence de leurs dossiers à la Commission électorale nationale autonome (CENA), sauf celui de l’Union sociale libérale (Usl) qui a dû déposer son dossier sans le fameux certificat de conformité.

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