Les députés de la septième législature sont, depuis ce matin, en train d’étudier les lois dérogatoires en vue des élections inclusives. Mais les propos tenus tant par les membres de la majorité que ceux de la minorité est loin de faire l’unanimité. Peut-être que les choses vont évoluer à la reprise des débats.
Les députés, en session extraordinaire, étudient depuis ce jeudi matin, les lois dérogatoires en vue de permettre aux partis recalés de participer aux prochaines élections législatives. Après plusieurs tentatives sans succès, la session de ce jour devrait permettre une sortie de crise. Mais l’allure que prennent les débats porte à croire que personne ne veut faire des concessions. Les députés de la majorité soutiennent une position qui leur parait salutaire. Ceux de la minorité aussi ne veulent pas démordre. Chacun bat des pieds et des mains pour tirer le drap de son côté.
Dans cet élan rigide de part et d’autre, il est difficile de songer à une possible sortie de crise. Avant la suspension des débats, rien ne présage de ce que la plénière de ce jour peut sortir le pays de l’impasse. Quand bien même personne ne semble cautionner la crise, les actes semblent prouver le contraire de la part des parlementaires. Si Me Adrien Houngbédji ne trouve pas la formule salvatrice pour pousser ses collègues à faire profil bas, le consensus ne sera pas une réalité. Alors que les jours s’égrènent, et que le mandat en cours tire à son terme, les députés rendraient service à la nation en faisant des concessions quitte à sortir le pays de l’impasse pré-électorale.
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