Les organisations syndicales des travailleurs du Bénin n’entendent plus rester en marge du climat politique tendu qui défraie la chronique. Elles ont fait une déclaration ce jeudi 28 mars pour appeler les protagonistes à fumer le calumet de la paix au nom de la patrie.
La situation politique actuelle préoccupe à plus d’un titre les organisations syndicales des travailleurs du Bénin. Depuis que les débats se font autour de l’organisation des prochaines législatives, c’est la première fois que les travailleurs ont voulu intervenir pour appeler les uns et les autres à sauvegarder la démocratie acquise au prix de lourds sacrifices. « Le combat pour la démocratie et l’état de droit a toujours été celui des travailleurs en priorité, » revendiquent-elles. Par conséquent, elles mettent en garde toutes les chapelles politiques contre »les pratiques qui mettent en péril la paix sociale et la quiétude nécessaire à l’épanouissement du citoyen. »‘
Pour les organisations syndicales des travailleurs, » le consensus est l’ingrédient qui a permis le succès de la conférence nationale ». Refuser de faire des concessions afin d’aller au consensus est synonyme des calculs individuels. C’est pourquoi elles invitent les députés à « trouver le consensus vertueux et bénéfique pour le peuple ». Elles invitent par ailleurs tous les acteurs du processus électoral à jouer pleinement leur partition pour une sortie de crise rapide.
Elles dénoncent un abus du pouvoir législatif
Les organisations syndicales des travailleurs du Bénin dénoncent un abus du pouvoir législatif. Car, déplorent-elles, les députés qui ont voté les lois sur l’embauche, la fonction publique et le droit de grève « sans études approfondies sur leurs implications et conséquences » sont incapables de s’appliquer leur propre loi. Elles exigent une application des lois votées sans complaisance. Et se demandent à quand la relecture des lois engageant la vie des travailleurs et des jeunes.
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