Le président du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) est attendu dans les locaux de la Brigade Criminelle ce mardi 12 mars 2019. Même si la convocation n’est pas explicite sur les raisons de cette interpellation, il convient de rappeler que certains faits pourraient justifier cette nouvelle tournure que prend la crise pré-électorale.
Le PRD est dans de beaux draps. Les dernières nouvelles ne sont pas bonnes pour le parti arc-en-ciel. Son président est attendu demain à la Brigade Criminelle; une convocation qui suscite depuis quelques minutes des interrogations. Que s’est-il passé pour que la deuxième personnalité du pays soit interpellée?
Deux éléments pourraient aider à comprendre cette situation. En effet, le PRD dans son élan de prouver la décision non fondée de la Commission électorale nationale autonome (CENA) portant rejet de son dossier de candidature a dû sortir des documents jugés « confidentiels » par la CENA. Pour le représentant de la CENA invité à la barre par la Cour constitutionnelle, les documents sont « confidentiels », et ne devraient pas se retrouver dans les mains des responsables du PRD. Il a donc invité le parti à démontrer la provenance de ces documents. Une situation compliquée pour le PRD qui pourrait faire objet de poursuite de la part de la CENA.
L’autre chose qui pourrait justifier les ennuis judiciaires de Me Adrien Houngbédji, ce sont des documents falsifiés qui se seraient retrouvés dans certains dossiers à la CENA. Ce cas de fraude a été évoqué lors de la rencontre entre le Président de la République et la classe politique. A cette occasion, le Président Patrice Talon a insisté sur le fait que les chefs des partis politiques concernés devraient être poursuivis, si les faits sont vérifiés.
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