Bénin: l’ultimatum de Mègbédji aux détenteurs illégaux d’armes à feu

Suite au communiqué du ministère de l’intérieur visant à désarmer les détenteurs illégaux d’armes à feu, le préfet du département du Couffo entre dans la danse à travers un ultimatum.

Les détenteurs illégaux d’armes à feu ont jusqu’au 29 Mars 2019 pour déposer les armes dans les commissariats les plus proches de leur localité. C’est du moins l’ultimatum donné par le préfet du département du Couffo à travers un communiqué radiodiffusé. Ce communiqué de l’autorité préfectorale qui fait suite a celui du ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia vise à assurer la sécurité sur son territoire.

Cette injonction du préfet Christophe Mègbédji ne concerne pas que les détenteurs illégaux d’armes à feu mais également les fabricants afin qu’ils se débarrassent des armes, des munitions et autres accessoires d’armes à feu encore en leur possession sans autorisation des services compétents. Selon l’autorité préfectorale, la détention illégale de ces objets est punie par le code pénal en vigueur en République du Bénin. Aussi, précise -t-il dans le communiqué, en raison de la capacité de nuisance et de destruction de ces équipements, la détention et l’usage d’une arme à feu, requiert une autorisation préalable dûment accordée par le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique.

Peines encourues par les détenteurs illégaux d’armes

Selon les dispositions de l’article 382 du code pénal, « est punie d’un emprisonnement de deux (02) à cinq (05) ans et d’une amende de cinq cent mille (500 000) à cinq millions (5 000 000) de francs CFA, la fabrication sans autorisation et à quelque titre que ce soit, d’une arme à feu, qu’elle soit perfectionnée ou artisanale, ou de ses éléments essentiels ».

Par ailleurs, le communiqué radiodiffusé fait également mention de ce que l’article 383 du même code pénal dispose, « est punie de deux (02) à trois (03) ans et d’une amende de deux cent mille (200 000) à deux millions (2 000 000) de francs CFA la cession sans autorisation d’une arme à feu, de ses munitions ou de ses éléments essentiels ». De plus, rappelle le communiqué du préfet, les complices de ces infractions sont frappés des mêmes peines que leurs auteurs.

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