Bénin – Lutte contre la corruption: Léandre Houngbédji évoque Modeste Toboula sur Africa 24

L’ancien préfet du Littoral, Modeste Toboula est un exemple palpable de lutte contre la corruption et l’impunité qui n’épargne personne sous le régime de la rupture. C’est du moins ce qu’il convient de retenir des propos du Directeur de la communication de la Présidence de la République, Wilfried Léandre Houngbédji, ce vendredi 22 mars 2019 sur Africa 24.

Le débat était houleux sur l’émission “Polititia” de la chaîne de télévision Africa 24 entre l’opposition et la mouvance par rapport à la question relative à la lutte contre la corruption et l’impunité engagée par le régime de la rupture depuis son avènement le 06 avril 2016. A cette occasion, l’opposition était représentée par le Président du Parti pour la Libération du Peuple (Plp), Léonce Houngbadji et l’honorable Valentin Djènontin et la mouvance par le Directeur de la communication de la Présidence, Wilfried Léandre Houngbédji et l’honorable Jean Michel Abimbola.

Si pour les Opposants, la lutte est sélective en ce qu’elle serait dirigée contre ceux qui ne partagent pas la vision du pouvoir en place, les représentants de la mouvance pensent qu’il n’en est rien. A en croire ceux-ci, cette lutte touche tous ceux qui outrepasseraient les limites ou les « lignes rouges » dans l’exercice de la mission à eux confiée par la République. A la question du journaliste de savoir quel proche du Président de la République contre qui une procédure serait engagée pour des faits de corruption, le Directeur de la communication présidentielle Wilfried Léandre Houngbédji va citer en exemple, le cas le plus récent, celui de l’ex-préfet du Littoral, Modeste Toboula.

Ça fait à peine un mois ou un mois et demi, l’ancien Président du Littoral, il était Préfet en exercice pour vous dire le plus récent hein. Il est actuellement en prison. Je peux en citer d’autres…”, a-t-il laissé entendre. Selon lui, la lutte n’est dirigée contre personne, mais contre les fossoyeurs de l’économie nationale. Il pense également qu’il y a plus de fugitifs dans le rang de ceux qui se réclament aujourd’hui des “exilés politiques”.

Du côté de l’opposition, seules les insoumis sont inquiétés en matière de lutte contre la corruption au Bénin. Elle balaie ainsi du revers de la main, les arguments développés par le Dcom Wilfried Léandre Houngbédji. Pour l’honorable Valentin Djènontin, le régime de la rupture serait le régime le plus corrompu. Par ailleurs, il dénonce l’endettement du Bénin qu’il juge comme n’ayant aucun impact surtout au plan social.

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