La crise pré-électorale qui secoue actuellement le Bénin n’a pas été favorable à la commission électorale nationale autonome (CENA) qui a fait l’objet de toutes les attaques de la part de l’opinion nationale. Mais contrairement à ce qui se dit sur cette institution et sur son président, Madame Geneviège Boko Nadjo estime que le président Emmanuel Tiando est l’homme par excellence du consensus.
Accusée de favoritisme et de décisions iniques à l’endroit de certains partis politiques, la commission électorale nationale autonome (cena) contrairement à l’attaque dont elle a été objet depuis la sélection des dossiers de candidature, a toujours travaillé dans la transparence, sans état d’âme et conformément au code électoral. C’est du moins l’assurance donnée par Madame Geneviève Boko Nadjo. Reçue dans l’émission « Café Politique » de « e-Télé », la vice-présidente de l’organe en charge de l’organisation des élections estime que l’institution n’est point ébranlée par les attaques dont elle est objet.
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Sur la crise interne qui secouerait la commission électorale nationale autonome (cena), Geneviève Boko Nadjo exprime sa désolation mais estime que les membres de l’institution ne sont nullement ébranlés sur tout ce qui se dit. Selon elle, le consensus a toujours caractérisé la gestion des questions électorales entre les membres de la commission.
« Nous travaillons en parfaite harmonie, notre bréviaire, c’est le code électoral. Les gens peuvent toujours parler, on ne se sent pas du tout ébranler. Je dois dire qu’a la vérité, nous avons toujours travaillé à la cena dans un esprit de consensus; c’est notre maître mot. » indique-elle.
Le président Emmanuel Tiando, un homme de consensus:
Le président de la cena, Emmanuel Tiando est un homme de principe qui travaille avec conscience en restant attacher à la loi. C’est le peu que l’on puisse retenir de cet homme qui fait ces derniers temps objet de toutes les attaques et de tous les commentaires. Pour la vice présidente de la commission électorale nationale autonome (cena), le président Emmanuel Tiando est l’homme du consensus par excellence.
« Nous avons à la tête de cette institution (cena-ndlr), un homme (Emmanuel Tiando-ndlr) qui fait absolument tout pour obtenir le consensus quoi qu’il en coûte dans les décisions que nous sommes en train de prendre. » précise-t-elle.
Pour elle, toutes les décisions prises au sein de l’institution sont toujours frappées du sceau du consensus. Le président Emmanuel Tiando n’est pas du genre d’homme à prendre des décisions en dehors des autres membres de l’institution. A la croire, le code électoral est le bréviaire sur lequel s’appuie aussi bien le président Tiando que l’ensemble des autres membres de l’institution.
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Il peut arriver que le consensus ne soit pas fait autour d’un sujet. Dans le cas de figure, la loi permet à l’institution de prendre une décision quand la majorité simple est acquise. « Il n’y a pas de voix prépondérante. La loi dit qu’en cas de vote, explique-t-elle, avec la majorité simple, la décision peut être prise. » Nous, nous sommes là pour mettre en application la loi. On n’a pas d’état d’âme à avoir; on applique simplement la loi et on avance, conclut-elle.
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