Bénin – Nourou Dine Saca Saley: « il n’ y a pas crise mais plutôt un gros sketch »

La déclaration de l’agrégée en  droit public, Dandi Gnamou sur la crise électorale suscite des commentaires au sein des acteurs politiques. Si l’honorable Guy Mitokpè estime que la conseillère de la cour suprême est dans un mauvais rôle, le juriste Nourou Dine Saca Saley pense plutôt que ce qui se joue est plutôt un gros sketch.

Reçue dans l’émission « 90 minutes au Bénin » de canal 3, la conseillère technique auprès de la cour suprême, Madame Dandi Gnamou a estimé que la crise électorale actuelle ne saurait être considérée comme un blocage mais simplement comme une friction. Soutenant son idée, elle a fait savoir que le dénouement de cette friction ne viendra que de l’Assemblée nationale. Cette position de la conseillère de la cour suprême a suscité des commentaires au sein des acteurs politiques, pour Nourou Dine Saca Saley, candidat aux législatives prochaines, ce qui s’observe au parlement n’est effectivement pas un blocage mais une friction. Dans un post publié sur son profil Facebook, celui qui se fait passer pour le « candidat tchigan » affirme: « Et pourtant Dandi Gnamou a raison : il n’y a pas « crise » mais plutôt un gros « Sketch ».

Pour lui, il faut attendre le 28 Avril 2019 où la crise pourrait commencer à l’Assemblée nationale, « lorsque les populations comprendront enfin l’évidence que tous les acteurs politiques feignent de ne pas voir depuis le 6 Mars : celle que l’Assemblée ne peut apporter une solution à l’hypocrisie. »

Selon Nourou Dine Saca Saley, les acteurs politiques notamment les députés de la septième législature jouent actuellement à un sketch dont les premiers acteurs sont la mouvance au pouvoir et l’opposition.  » Le premier acteur, la mouvance parlementaire qui sait qu’elle ne s’en sortirait que laminée sur tout le territoire dans les conditions du code électoral actuel, si jamais l’opposition est présente aux élections, et qui ne fera donc rien pour faciliter le renversement du rapport de majorité et de force, consacrant aussi et ainsi la mort politique et publique de beaucoup et donc l’obligation de cohabitation, et d’humilité politiques au sommet » indique t-il. Le second acteur, l’opposition qui sait pertinemment que la solution ne viendra pas de leurs bonnes volonté et foi, parce que hélas minoritaire et méprisée…mais qui forte de son regain de popularité, s’efforce quand même de jouer le jeu et prendre l’opinion publique à témoin de leur respect des textes et de la bonne foi présumée du Président de la République.

Mais en dehors de ces deux principaux acteurs, le juriste met également en scène un troisième acteur, le parti du renouveau démocratique et son président Me Adrien Houngbédji mis au rôle d’arbitre et qui est ‘le seul au sein de la mouvance’ en mesure avec de bons arrangements de tutoyer les 10%. En somme, pour le juriste Nourou Dine Sacca Saley, la solution à ce sketch ne viendra pas de l’Assemblée encore moins par la retouche de la constitution. Il prie pour que la véritable crise ne vienne balayée la friction que le peuple traverse actuellement.

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