Bénin – Prison civile de Missérété: des sanctions en vue pour les têtes de pont du mouvement d’humeur

Juste après le mouvement d’humeur de ce vendredi 15 mars, organisé par les détenus de la prison civile de Missérété, le procureur du Tribunal de Première Instance de Première Classe de Porto-Novo s’est rendu sur les lieux pour faire le constat.

Le procureur du Tribunal de Première Instance de Première Classe de Porto-Novo, Florentin Bodou a, à sa descente dans l’enceinte de la prison civile de Missérété, constaté les dégâts causés par les détenus en organisant ce mouvement. Pour le procureur, ces genres de comportement se font remarquer de manière répétitive ces derniers temps au sein de la prison civile de Missérété.

Florentin Bodou a alors précisé que ces comportements développés par les détenus de la prison vont à l’encontre des lois en vigueur dans les prisons civiles du Bénin et il serait de bon ton que les meneurs soient identifiés et poursuivis.

Pour rappel, c’est dans le but d’exprimer leur mécontentement face aux réformes engagées par l’Agence Pénitentiaire dans les prisons,  que les locataires de la prison civile de Missérété ont organisé ce mouvement. Lesquelles reformes ne sont instaurées que pour leur sécurité car par exemple il y a le contrôle de la quantité de produits vivriers à introduire dans les prisons civiles et que c’est en faisant entrer les produits vivriers qu’on y insère les produits prohibés, a indiqué le procureur dans des propos relayés par 24 heures au Bénin.

Des mesures pour résoudre la situation

Toutefois, pour régler ce mouvement d’humeur, quelques responsables des détenus ont été désignés pour participer à l’étude de la liste des revendications présentées par les détenus. Ces derniers ont en leur possession le décret 73-293 du 15 septembre 1973 portant régime pénitentiaire et le règlement intérieur qui régit la prison civile de Missérété. Lesquels documents leur permettront de faire des propositions pour l’amélioration des conditions de détention.