Dans le cadre des recours déposés par certains partis politiques contre la décision de la CENA portant rejet de leurs dossiers de candidatures aux élections législatives du 28 avril 2019, il se tient à la Cour constitutionnelle une audience spéciale pour écouter la part de vérité de chaque partie impliquée. Il s’agit de l’USL, le PRD, MOELE-Bénin, l’UP, le BP et la CENA qui sont appelés à défendre leurs arguments devant les sept sages de la Cour.
A la barre, les représentants des partis politiques et ceux de l’institution électorale soutiennent ou rejettent en bloc les accusations qu’ils portent ou qui sont portées contre eux. En ce qui concerne le PRD, il se retrouve visiblement dans une ligne de défense qui l’oriente contre les autres partis politiques. En effet, le PRD souhaite le rejet des dossiers des deux blocs de la mouvance au motif qu’ils contiennent des irrégularités qui violent les lois en la matière. Dans sa requête, le parti de Me Adrien Houngbédji fournit des éléments qui constituent visiblement des accusations contre l’UP, BP et MOELE-Bénin.
Pendant que le PRD plaide pour le rejet des dossiers des autres, l’USL en ce qui la concerne demande à la Cour de faire en sorte que tous les partis politiques puissent participer aux élections du 28 avril 2019. Du côté de l’UP et du BP, la défense se contente de soutenir que le PRD ne devrait pas dépasser le cadre défini par l’article 47 du Code électoral qui précise que le recours est formulé contre la décision du rejet de dossier de candidature.
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