Le désormais ex-président de la cour constitutionnelle, le professeur Théodore Holo observera un silence de 5 ans pour estime-t-il préserver la stabilité de la mandature actuelle de la haute juridiction.
L’ancien président de la cour constitutionnelle le professeur Théodore Holo s’impose un devoir de réserve. Interrogé à l’occasion de la première rencontre de mentoring des Alumni (boursiers des programmes de l’ambassade) dénommée Ama, l’ancien président de la cour constitutionnelle n’entend pas perturber la gestion de son successeur.
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Selon les propos du président de la cour constitutionnelle de la cinquième mandature rapportés par le quotidien « Nouvelle Tribune Info », le professeur Théodore Holo a tout de suite opposé son droit de réserve à toutes les questions relatives à l’institution qu’il a eu à diriger. « Pendant cinq ans, pour préserver la stabilité de la Cour, je dois me taire ». a-t-il laissé entendre. Il demande donc à son auditoire de s’abstenir de poser des questions ayant trait à la gestion de la mandature actuelle. « Robert Dossou a respecté cela par rapport à moi, je me dois aussi d’avoir la même posture pour la Cour actuelle » précise-t-il.
Mais le président Théodore Holo a tout de même levé un coin de voile sur la manière dont sont gérées les avantages auxquels il a droit de part la fonction qu’il a occupée. « Vous avez appris qu’on a été presque sevré de ressources à la fin. C’est le vendredi dernier que j’ai reçu mes salaires des deux derniers mois. J’avais droit à d’autres ressources de souveraineté qui ne sont pas payées jusqu’à ce jour » a-t-il fait savoir.
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