Burkina Faso: Procès putsch manqué, Chérif Sy cite Soro

Lors d’une audience du procès à Ouagadougou du putsch manqué de 2015, le ministre burkinabé de la Défense, Chérif Sy, président du Conseil national de la transition à l’époque, a accusé cette semaine Guillaume Soro d’avoir « reconnu » l’authenticité de ses échanges téléphoniques avec Djibrill Bassolé. L’entourage de l’ex-président de l’Assemblée ivoirienne dément.

L’accusation est lourde. Appelé à la barre comme témoin cette semaine au procès du putsch manqué de 2015 au Burkina Faso, l’actuel ministre de la Défense Cherif Sy a accusé Guillaume Soro d’avoir « reconnu lors d’une rencontre à Paris en 2015, l’authenticité de ses échanges téléphoniques avec Djibrill Bassolé » a écrit la section Afrique de Rfi.

Selon la même source, dans les enregistrements téléphoniques, on entend deux hommes présentés comme l’ex-ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibrill Bassolé et l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro échanger sur un plan de soutien aux putschistes et des projets d’assassinats de Chérif Sy et de Salif Diallo, l’ex-président de l’Assemblée nationale burkinabè.

Le camp Soro dément

L’entourage de Guillaume Soro oppose un démenti catégorique aux propos de l’ex-président du Conseil national de transition devant le tribunal. Pour Moussa Touré, porte-parole de Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne « n’était pas à Paris en octobre mais plutôt en décembre et j’y étais avec lui et il n’y a jamais, je dis bien jamais eu de tentative d’approche de Chérif Sy par moi ou par quelqu’un d’autre » a précisé le porte-parole dans des propos relayés par RFI.

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