La situation sécuritaire dans les régions anglophones du Cameroun reste tendue. Mercredi 20 mars, toute une équipe de football universitaire a été enlevée dans l’une de ces régions, rapportent les médias.
Des hommes armés ont enlevé les 15 étudiants de l’université de Buea, dans le sud-ouest du pays, mercredi matin. Cependant, il est difficile de savoir qui est responsable des enlèvements, qui sont devenus fréquents en raison des tensions entre groupes séparatistes et troupes gouvernementales. Mardi, des hommes armés ont enlevé un entraîneur de football à Bamenda, puis l’on libéré quelques heures plus tard. Raisa Ajeba, membre de l’équipe de football féminin, a déclaré qu’elle s’entraînait le jour même où l’équipe a été kidnappée. Mais elle a indiqué que dès qu’elle a entendu parler de l’enlèvement, elle a couru à la maison.
Emmanuel Ngafesen, ancien ministre adjoint de la justice, a également été enlevé à Bamenda. Mais les autorités ne l’ont pas encore retrouvé. L’année dernière, le gouvernement a accusé les séparatistes anglophones d’avoir enlevé près de 80 écoliers. Ces enlèvements, ajoutés aux exécutions de forces de l’ordre font des régions anglophones camerounaises, des zones à hauts risques sécuritaires. La crise qui secoue le pays est due à la décision unilatérale des séparatistes de proclamer l’indépendance de ces régions qu’il ont nommé la « République d’Ambazonie ».
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