Carrière, dépression…, Diam’s «fissurée de l’intérieur», sort du silence

Diam’s, alias Mélanie Georgiades dans le civil, est revenue sur son ancienne vie et son rapport à la célébrité. L’ex-rappeuse et interprète de La Boulette s’est prêtée au jeu de l’auto-interview pour le magazine Paulette.

Dans une interview inédite au magazine « Paulette », Diam’s est revenue sur son expérience dans le monde de la musique et aborde le thème de la spiritualité.

En 2012, Mélanie décide d’arrêter définitivement la musique et se tourne vers l’islam pour trouver la sérénité qu’elle avait perdue avec le succès. Malgré le bain de foule dont elle jouissait à ses concerts qui souvent se déroulent à guichets fermés et ses albums vendus par centaines de milliers,  Mélanie ne se sentait pas toujours comblée.

« Au-delà de l’épuisement et du stress que subit le corps, il y a aussi le sentiment d’être comme fissurée de l’intérieur, d’être un puzzle divisé en une infinité de pièces qui cherchent désespérément à prendre forme. Comme si ton âme criait à l’aide et que, pour être soignée, elle réclamait autre chose que des antidépresseurs. » Pour elle, la musique a été néfaste sur sa personne mais sur beaucoup d’autres aussi. « On ne compte plus les suicides, les burn-out, les pétages de plombs et les diverses formes de déchéance chez les people », confie-t-elle à « Paulette ».

« On ne compte plus les suicides, les burn-out, les pétages de plombs et les diverses formes de déchéance chez les people », insiste Mélanie Georgiades. « À partir du moment où on se laisse happer par un travail envahissant, une passion dévorante, une addiction, on peut alors devenir prisonnier d’un tourbillon qui ne nous permet plus de nous retrouver un seul instant avec nous-mêmes, et de ce fait, nous prive de toute paix intérieure ».

Depuis qu’elle a arrêté le rap et qu’elle se consacre à sa vie de famille, Melania Diam’s ne se montre plus en public, et elle le réaffirme dans son interview, elle n’a pas pour projet de ressortir un album. Au contraire, elle préfère prendre le temps de vivre. « Si on prenait le temps de lever les yeux de notre téléphone, que l’on apprenait à le mettre de côté et à contempler ce qui nous entoure, on sentirait que quelque chose se passe. »

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus