Côte d’Ivoire: à 20 mois de la présidentielle, 500 militaires français débarquent à Abidjan
Au moins 500 soldats français ont débarqué à Abidjan en Côte d’Ivoire à quelques mois de l’élection présidentielle dans le pays, prévu pour 2020. Cette arrivée de militaires étrangers dans le pays suscite plusieurs interrogations dans les rangs des populations.
On se demande ce qui se passe en Côte d’Ivoire ; les événements s’enchaînent avec une certaine chronologie au point où l’on pourrait vraiment s’inquiéter pour les conditions du déroulement de la prochaine consultation électorale qui consacrera un nouveau président du pays. Avec les tensions visibles et réelles entre Ouattara et Bédié, la brouille entre Soro et le camp Ouattara et surtout la libération de Gbagbo Laurent et de Charles Blé Goudé, la Côte d’Ivoire semble avoir tout ce qu’il faut pour que la tension monte d’un cran dans la sphère sociopolitique du pays.
Ajouté à ces éléments, les citoyens ont constaté l’arrivée de soldats français en Côte d’Ivoire. Pourquoi sont-ils là, quand on sait que c’est l’armée française qui a aidé Ouattara et les rebelles à prendre le pouvoir en bombardant le bunker de Gbagbo.
Selon un responsable de l’armée française, cité par Afrique sur 7, il s’agit d’une simple opération périodique de relèvement des troupes. « C’est une opération de routine. C’est la relève habituelle chaque mois. Il n’y a pas de raison de s’alarmer », s’est-il expliqué. L’armée française a installé une base militaire en Côte d’Ivoire, suite à l’accord de défense signé entre la France et la Côte d’Ivoire au lendemain des indépendances. Ainsi, le 43e Bataillon d’infanterie de marine (43e BIMA) a son garnison à Port-Bouët, non loin de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny. Rebaptisé Forces françaises en Côte d’Ivoire (TFCI), cette troupe est plus active dans la lutte contre l’insécurité et le terrorisme dans la sous-région ouest-africaine.
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