Le président du FPI Pascal Affi N’Guessan a réagi sur l’information selon laquelle, la porte-parole du parti a démissionné. Il indique ne pas avoir reçu de lettre de ce genre, de la part de Agnès Monnet
Publiée sur les réseaux sociaux et relayée par plusieurs médias, une lettre de démission de Agnès Monnet, secrétaire général du FPI (branche Affi) et porte-parole du parti, fait polémique en Côte d’Ivoire depuis dimanche. Le président dudit parti, Affi N’Guessan a tenu à faire comprendre qu’il n’a pas encore reçu cette lettre de démission sur sa table. « Je n’ai pas reçu de lettre de démission de Agnès Monnet », a indiqué M. Affi cité par Afrique sur 7.
La lettre
Dans son courrier, Agnès Monnet estime que les différentes sorties médiatiques de Affi, suite à la rencontre manquée avec Laurent Gbagbo, ne vont pas dans le sens de la réconciliation et de la réunification du parti autour « de son leader Laurent Gbagbo ». « Je ne puis supporter que la lutte pour la refondation de la Côte d’Ivoire prônée par le FPI et son leader Laurent Gbagbo, motivation essentielle de mon engagement politique, soit transcendée par des ressentiments qui n’ont pour seule vocation que de nous éloigner de l’objectif fondamental », s’est-elle indignée dans la lettre.
La fameuse exigence
Pour rappel, Laurent Gbagbo avait exigé que son ex-Premier ministre et président du FPI reconnu par les autorités, annonce sa démission et le reconnaisse comme unique président du parti avant de le recevoir. Une exigence à laquelle Affi a indiqué avoir dit « non ». Il estime que c’est un mépris de la part de Gbagbo de lui demander cela comme préalable avant toute rencontre avec lui. « Avec tout le respect que je lui dois », Laurent Gbagbo « n’est pas président du FPI. Ni aujourd’hui, ni demain, je ne reconnaîtrai cela », avait déclaré Affi N’Guessan lors de sa conférence de presse samedi à Abidjan. Des mots qui n’ont pas plu à Monnet qui a décidé de ne plus collaborer avec son désormais ex-patron Afi N’Guessan.
Les commentaires sont fermés.