Côte d’Ivoire: le porte-parole du FPI démissionne et s’insurge contre la démarche d’Affi N’Guessan

Les derniers événements survenus dans la sphère politique ivoirienne en ce qui concerne le Front populaire ivoirien (FPI), laissent des conséquences derrière eux. Les sorties de Pascal Affi N’Guessan sur la rencontre manquée lui ont valu la perte de l’un de ces plus proches collaborateurs.

Selon le site Koaci, la secrétaire générale de la branche du front populaire Ivoirien (FPI) que dirige Affi N’Guessan, Agnès Monnet, a donné sa démission à travers une lettre. Selon ce que rapporte le média, elle estime que les sorties médiatiques de son désormais ex patron, ne sont pas de nature à favoriser la réunification du parti. La nouvelle élue, maire de la commune d’Agou, indique qu’à « l’analyse des différents communiqués rendus public après ton séjour à Paris, je ne puis que faire le constat douloureux de l’échec de cette initiative mienne. En plus, ta dernière conférence de presse subséquente vient compliquer le tableau en jetant la suspicion sur ma démarche. Toute chose qui ne saurait que consacrer la rupture que j’avais tant redoutée ».

« Je ne puis supporter que la lutte pour la refondation de la Côte d’Ivoire prônée par le FPI et son leader, le Président Laurent Gbagbo, motivation essentielle de mon engagement politique soit transcendée par des ressentiments qui n’ont pour seule vocation que de nous éloigner de l’objectif fondamental ».

Agnès Monnet a, par conséquent, estimé qu’au regard de tout, elle ne peut plus continuer à exercer ses fonctions au sein de la branche du FPI que dirige Affi. « En conséquence, je te rends ma démission irrévocable de mettre fin à mes fonctions de secrétaire général et de porte-parole du front populaire ivoirien que tu diriges. Cette décision emporte tout naturellement les termes de mes charges connexes de PCA de la Refondation SA », indique Agnès Monnet dans sa lettre de démission dont un extrait a été rendu publique par Koaci.